Sidonie au Japon

Quel beau film d'amour! J'ai été transportée. Touchant et drôle, la survivance du défunt (écho à la croyance japonaise) par hologramme. Les acteurs sont tout en douceur et délicatesse. Tout est plénitude, beauté des lieux, des paysages et des êtres. Une impression de flotter comme les personnages de l'envolée poétique de J-Michel Folon! Une mise à distance apaisante. Un ravissement. Allez-y pour vous faire du bien.

Belles images du Japon étrangement désert à la période des cerisiers en fleurs.
Sinon, dialogues creux, phrases absurdes "je ne suis pas un vêtement, je suis un homme", réflexions sur la vie du niveau de philosophie de comptoir, fantôme allemand avec un nom français...
Tout cela et d'autres choses encore qui produisent un film d'un ennui mortel

Tout est magnifique dans ce film, les paysages de cerisiers mais aussi la floraison intérieure des personnages qui se découvrent à mesure que le Japon se dévoile.

Sidonie alias Isabelle Huppert part au Japon à l'occasion de la réédition d'un de ses livres... une quête initiatique au pays des cerisiers en fleurs mais aussi la révélation qu'elle peut de nouveau tomber amoureuse... des longueurs malgré quelques belles vues...

Superbe, un voyage sensible, drôle et émouvant.

Si vous aimez le temps long, vous avez le trouver dans ce film. Expressions monocordes des protagonistes, grands espaces habituellement bondés ici vides ... c'est forcément voulu mais comment l'interpréter? Peut-on se contenter de la revue de paysages urbains ou maritimes qui nous montre le Japon? Un film qui, s'il n'a pas de recettes, n'a pas nécessité de gros moyens. Pour les admirateurs d'Isabelle Huppert.

Très beau film ! Tout en délicatesse. On ressort de ce film apaisé. Isabelle Hupert est magnifique et juste ainsi que le comédien japonais qui joue son éditeur. Je ne peux que le conseiller.

Quel film délicieux entre réalité et rêve… et pourtant j’ai bien revécu mon voyage au Japon au début des années 80… Ce film est délicat, plein de subtilités… En essayant de nous faire pénétrer quelque peu dans l’âme nippone, nous abordons la grande question, de la disparition de l’être aimé… du long cheminement du deuil… de la difficulté de tourner la page… De la mort… de la vie… Si il y a beaucoup de nostalgie, il y a aussi beaucoup d’espoir… Isabelle Huppert est magnifique et touchante…

L’impression de se balader dans d’un Japon de rêve, un plaisir pour les yeux et une émotion à fleur de peau, à l’aune d’une culture qui se dévoile avec difficulté.

« Sidonie au Japon » ou « Symphonie du vieux pompon »? Le film démarre sur quelques notes assez comiques avec la scénarisation de certains comportements si typiques des japonais à faire hurler rire les plus angoissés des dépressifs. Mais le sujet n’est pas là.
Le personnage principal, Sidonie, incarné par Isabelle Huppert, est une femme écrivain à succès mais pour qui, ça ne va pas très fort. Elle fait alors, plutôt à contre-coeur, un voyage au Japon invitée par son éditeur.
Durant son voyage Sidonie ne croisera pratiquement personne, à part son si sombre, si terne et si pleutre éditeur aux soit-disant belles mains… rien de bien séduisant, mais pourtant on verra que tout peut arriver : y compris des apparitions d’abord effrayantes, puis surprenantes puis sympathiques et évanescentes de son grand amour disparu dans un tragique accident de voiture.
L’atmosphère devient des-lors assez surréaliste, parfois un brin poétique mais sans jamais vraiment emporter le spectateur.
Puis le scénario vire au pâle roman-photos façon années 70’ autour des grands thèmes évoqués comme la vie, l’amour, la mort, l’amour gai, l’amour triste, l’amour égoïste : sans enfants car oui : le monde est vraiment trop dur, oh oui, oh oui vraiment trop dur, dur, dur… Enfin dur surtout pour nous les spectateurs.