Somebody to love

Mercedes, jeune latino-américaine de Los Angeles, rêve de devenir comédienne. En attendant, elle doit se contenter de son travail de taxi-girl chez Nick. Ce n'est guère son petit ami, Harry, star complètement "has-been", qui peut l'aider, mais elle l'aime. Un jour, Ernesto, un jeune homme beau et vulnérable, entre dans le night-club. Tout de suite fasciné par la personnalité de Mercedes, il n'aura de cesse de la conquérir, quitte à prendre des risques de plus en plus grands.

A travers Somebody to love, Alexandre Rockwell rend compte avec justesse de l'atmosphère si particulière liée à la culture latino-américaine de ce quartier de East Los Angeles. Grâce à sa surprenante interprétation, Rosie Perez y rend un bel hommage t repousser par celle qui rêve d'une vie paisible à la campagne, avec Abou Serih, porteur de bagages et leader syndical, son prétendant. Sexuellement frustré, Kennawi à l'idée folle d'assassiner celle qui le rejette en profitant de la pagaille d'une grève. Le meurtre sera commis dans l'entrepôt où Hanouna doit se rendre. Or, à la dernière minute, celle-ci se fait remplacer par une amie qui, vite fait, passe de vie à trépas, est jetée dans une malle et expédiée par le premier train venu. La stupéfaction et lt lors de sa sortie dans le Sud des Etats-Unis, le film de Samuel Fuller -Le jugement des flèches, Les bas-fonds new-yorkais ou The Big Red One- n'a rien perdu de son impact et ses images sont parmi celles qui hantent longtemps la mémoire du spectateur. A noter que la copie qui nous est présentée ici comporte plusieurs séquences couleurs -dont certaines filmées au Matto-Grosso- qui avaient été supprimées dans la version précédente .