Super blonde

Après une venue au monde difficile — elle a été abandonnée à la naissance et, souffrant d’un physique ingrat, n’a jamais été adoptée — Shelley, une playmate blonde, a trouvé refuge au Manoir Playboy. Sorte de parc à thème à la fois sexy et terriblement nunuche, dans lequel les filles déambulent en maillot autour de la piscine, servies par de gentils garçons à la libido en berne, c’est le paradis des filles seules, une grande famille rose bonbon où l’on se sent en sécurité, à l’abri du monde extérieur, cruel et décevant. Aussi, Shelley tombe des nues lorsqu’elle est mise à la porte sans explications. Elle trouve refuge sur le campus d’une université, chez les Zeta Alpha Zeta, une association d’étudiantes menacées d’expulsion si elles ne recrutent pas de nouveaux membres. Shelley va déployer tous ses artifices de pin-up pour les aider à devenir populaires et courtisées…

Super Blonde est écrit par les scénaristes de La Revanche d’une blonde et produit par Happy Madison (Adam Sandler). C’est le vrai manoir Playboy que l’on voit à l’écran avec Heffner dans son propre rôle. Évidemment, on fini par s’apercevoir que la blonde est loin d’être stupide et qu’elle est dotée d’une énergie à toute épreuve. À noter un gag récurrent hilarant : Shelley répète les prénoms de gens qu’elle rencontre afin de ne pas les oublier. Elle utilise pour cela une sorte de voix grave synthétique qui rappelle celle de Yoda dans la Guerre des étoiles.