Tengri, le bleu du ciel

Temur, un pêcheur kazakh, revient dans le village de ses ancêtres. Dans ce lieu perdu au milieu des montagnes kirghizes, il rencontre Amira, une jeune femme mariée. Chargé d’aider les femmes de la communauté dans leurs tâches quotidiennes, le pêcheur en tombe amoureux. Pourtant, leur histoire apparaît pleine d’obstacles… Lorsque le mari d’Amira revient de la guerre, les deux amants décident de partir. Pris entre le poids des traditions et l’envie de liberté, ce couple de rêveurs se lance dans un amour nomade, à travers les montagnes, les vallées et les villes. Dans cet univers sans frontières définies, ils tentent de trouver un endroit où s’aimer.

Adapté d’un roman de Tchinguiz Aïtmatov paru en 1958, le nouveau long métrage de Marie-Jaoul de Poncheville met en scène l’histoire d’un amour impossible. Le titre du film se réfère à une divinité des nomades d’Asie Centrale, et signifie « le bleu du ciel », « l’infini » ou encore le « vide intersidéral ». Le terme « Tengri » fonctionne donc comme une métaphore de cet amour élancé et difficile. Confronté aux vastes étendues kirghizes, le spectateur découvre les traditions et les paysages de ces contrées méconnues. Depuis la fin de la période soviétique, la région est devenue un véritable no man’s land. Le décor est donc parfait pour l’histoire de ces deux personnages en quête d’un espace nouveau.