The Deep Blue Sea

Londres, années 1950. Hester Collyer mène une vie très confortable auprès de son mari, le haut magistrat William Collyer. Malgré leur différence d’âge, cette belle jeune femme ne met pas vraiment en doute son mariage – bien que celui-ci ne la comble pas vraiment. Jusqu’au jour où elle commence à fréquenter Freddie Page, un ancien pilote des forces aériennes britanniques… Elle tombe éperdument amoureuse de cet homme en proie à ses souvenirs de guerre et décide de se séparer de son mari. Mais son entourage, à commencer par son époux, sont très loin de comprendre cette décision… Envers et contre tous, elle se lance alors dans une dangereuse aventure passionnelle.

Un poète brésilien affirmait que « Nombreux sont les dangers de la vie pour ceux qui s’adonnent à la passion ». En apparence anodins, les mots de Vinícius de Moraes illustrent à merveille l’enjeu de ce mélodrame historique : rêvant tantôt de combler ses désirs, tantôt de mener un train de vie à la hauteur de ses attentes, le personnage principal de The Deep Blue Sea s’enferme dans un dilemme autodestructeur et sans issue. D’où le titre du film, qui fait référence à l’expression anglaise « between the devil and the deep blue sea » - soit une situation où aucune des alternatives ne s’avère satisfaisante. Adapté de la pièce éponyme de Sir Terence Rattigan, le nouveau long métrage de Terence Davies semble confirmer son goût pour des ambiances nostalgiques.