The End of violence

Producteur de cinéma hollywoodien, Mike Max a bâti, comme tant d'autres, sa fortune sur l'exploitation de la violence, toujours plus envahissante sur les écrans. Deux hommes, chargés de l'abattre, réussissent à l'enlever, mais ce sont eux qu'on retrouve, la tête explosée. Mike, pour sa part, a disparu et, de ce fait, peut être considéré comme le coupable. Tandis que la police enquête auprès de son épouse, Paige, Mike se cache au sein d'une famille de jardiniers mexicains immigrés. Seul, un ex-scientifique de la NASA, Ray Bering, cherchant à mettre au point un système hyper-sophistiqué pour lutter contre la criminalité à Los Angeles, a pu capter des images du sanglant fait divers. En s'acharnant à les décrypter, il s'expose lui-même. Mike, quant à lui, se risque à réapparaître auprès de certaines personnes qu'il côtoyait avant le drame : une cascadeuse prénommée Pat et Paige elle-même...

Cette réflexion sur la violence, qui fait aujourd'hui partie intégrante de l'ensemble de la production américaine, est signée par le réalisateur allemand Wim Wenders qui, mis à part un documentaire : Les Lumières de Berlin, n'avait pas tourné depuis Si loin, si proche, en 1992. Ce film fut présenté en sélection officielle au Festival de Cannes 1997.