The Riot Club

Max, jeune homme sensible et bien élevé, et Alistair, au contraire froid et ambitieux, sont étudiants de première année à Oxford et veulent intégrer le très secret et très élitiste Riot Club. Afin de rejoindre les éminents membres du groupe, parmi lesquels figurent Harry, promis à un bel héritage familial, Dimitri, fils d’un armateur grec, ou Hugo, aristocrate désargenté, ils doivent se soumettre à un certain nombre de rituels mettant à l’épreuve leurs capacités à faire partie de l’élite de la nation et à tenir l’alcool et la cocaïne. Enfin invités au dîner annuel marquant le début d’une nouvelle année scolaire, les deux nouvelles recrues retrouvent leurs nouveaux « amis » dans un pub en banlieue, qui sera le théâtre d’une perte de contrôle de ces jeunes gens dont l’éducation, basée sur les titres de noblesse et l’argent, a fait l’impasse sur la notion de bien et de mal.

L’auteur de la pièce de théâtre Posh, Laura Wade adapte son œuvre pour le cinéma avec The Riot Club, sous la direction de Lone Scherfig (Une éducation). Son groupe de jeunes loups, incarnés par la nouvelle garde du cinéma britannique, élevés dans le culte de l’élitisme, du pouvoir et de l’argent s’inspire du Bullingdon club, dont l’actuel premier ministre britannique David Cameron a fait partie durant ses études, et de la franc-maçonnerie.