The Wall

Jessica Comley fait partie de la police des frontières américaine entre l'Arizona et le Mexique. Dans ce désert impitoyable, elle est fière et déterminée à défendre par tous les moyens l'Amérique contre les trafiquants de drogue et l'immigration clandestine. Mais à force de repousser sans cesse les limites, une de ses interventions tourne mal et un vieil Amérindien et son petit-fils en sont témoins. Face aux autorités, ce sera sa parole contre la leur.

Après le conflit rwandais et syrien dans ses deux premiers films, Philippe Van Leeuw explore la thématique de l'immigration à la frontière entre le Mexique et les États-Unis dans The Wall. Ici il voulait se placer du côté du bourreau, contrairement à ses précédents projets. « Je ne voulais pourtant pas qu’il existe dans un contexte de guerre, ou de génocide, là où le chaos règne et où les règles de la société n’ont plus court, il me fallait au contraire un espace régi par le droit, et c’est ce que j’ai trouvé en Arizona, dans la région de Tucson. Une région où l’état de droit est à sens unique et où les forces de l’ordre agissent comme si elles étaient en guerre. C’est le lieu de l’abus de pouvoir et de l’impunité », explique le cinéaste belge.