Tout simplement noir

Vu le casting du film, j’en attendais beaucoup, trop sans doute. Les acteurs jouant leur propre rôle dans la vraie vie font preuve d’une belle autodérision, mais la dénonciation du racisme et du communautarisme sous toutes leurs formes par Jean-Pascal Zadi et John Waxxx est bien trop caricaturale et cela enlève de la crédibilité au moteur du film. Humour décalé je veux bien, mais nous en sommes arrivés à avoir même honte de l’image grotesque qui était renvoyée de nos pairs. Dommage !

Film totalement décalé au point de vue sain et rafraichissant sur la couleur de la peau des gens.

Intéressant... auto dérision.... humour... c'était un plaisir.

C’est une attaque en règle contre le communautarisme, contre l’assignation à résidence, celle où l’on enferme les gens dans des cases, dans des petites boîtes, avec une telle autodérision sur eux-mêmes, car tous les acteurs jouent sous leur identité de l’état civil, que j’ai trouvé ce film excellent.

Aussi drôle et intéressant que le personnage principal n’est ni drôle ni intéressant.
Du coup :une belle déception.

Oh que j’ai aimé cette dénonciation des injonctions : « tu es à nous, t’appartient à la communauté ! T’es obligé d’être noire ! Tu dois écouter telle musique et pas une autre !»

Comme si nous étions tous des groupes de volatiles !

Je ne sais pas si vous allez à la Bibliothèque Nationale de France sur son 3e site : Mitterrand ; il y a là-bas en cette période de l'année un jeu d’oiseaux qui volent en groupe, ils suivent tous la tête, piaillent ensemble et se taisent ensemble, c’est assez extraordinaire à voir et écoute,r et nous les humains, selon le délire ambiant, nous devrions faire la même chose.

« Soumettez-vous ou périssez, vous n’êtes pas des humains, des personnes, des individus ; vous n’existez pas parce que vous seriez un être organique, parce que la biologie vous fait exister. Non, vous n’êtes que blanc, noir, femme, home, juif, jaune.»

Comme si c’était ce type d’imbécilité qui nous donnait vie, comme si c’était le fait d’être noire qui crée la vie, qui vous l’insuffle, vous y êtes assignée, pas par les blancs, mais par des vociférateurs noirs qui exigent de vous le communautarisme et non l’universalisme de la constitution française.

Nous sommes des individus, pas une meute ; le libre-arbitre, la liberté de conscience font de nous des personnes.

Un film qui part bien, avec d’excellentes idées mais badaboum le film s’effondre aussi sûrement que l’histoire avance.

Ironique, sarcastique, décalé ; le communautarisme et tous les racistes de tous les groupes en prennent un coup.

La moquerie porte sur le décalage du discours et la réalité, ainsi des suprématistes noirs en couple avec des personnes blanches, etc., etc.

L’autodérision de tous les acteurs en jouant sur leur identité de l’état civil est exceptionnelle.

Les beurs qui veulent participer à condition d’exclure les juifs ; les juifs qui veulent les beurs assument le terrorisme des islamistes... tout le monde en prend pour son grade, s'en prend plein la tête.

J’ai beaucoup aimé ce film qui est une critique très acerbe du communautarisme de tous les groupes, y compris les énarques qui ne vivent qu’entre eux, les plus riches, les blancs, les noirs, tout le monde.

Film qui mérite de réussir !
Invisible, nous la Constitution, vie ma France !