Un été comme ça

Invitées en maison de repos pour explorer leurs malaises sexuels, trois jeunes femmes occupent les jours et les nuits à appréhender leurs démons intimes. Sous la supervision tranquille d’une thérapeute allemande et d’un travailleur social bienveillant, le groupe tente de maintenir un fragile équilibre. Pour la jeune Geisha, la sombre Léonie et l’imprévisible Eugénie, il s’agit pendant 26 jours d’éviter les cris, d’apprivoiser les chuchotements du temps présent et de considérer l’avenir.

Au cours d'une discussion, Denis Côté se posait la question de l'absence de sexe dans le cinéma québecois contemporain, notamment en comparaison avec les années 1970. « Outre une nudité frileuse occasionnelle, quand la sexualité s'est-elle imposée comme sujet assumé et principal dans un film québecois ? Nous n'avons pu nommer que très peu de films depuis 25 ans », explique le réalisateur québecois. De ce constat, Denis Côté s'est lancé dans la création d'Un été comme ça, où il aborde la sexualité féminine. Pour l'écriture de son film, le cinéaste a fait appel à de nombreux regards féminins, notamment ceux de sa conseillère, d'actrices et d'une association.