Un monde à nous

Une mystérieuse menace plane sur Noé et son père lorsqu’ils arrivent dans la nouvelle ville où ils vont vivre. Alors que le garçon s’apprête à rentrer au collège, il est tenu par son père d’en dire le moins possible sur leur situation, afin de ne pas être repéré par les gens qui sont à leurs trousses pour des raisons que l’on ignore. Il est aussi contraint par ce dernier de suivre un entraînement intensif de combat pour qu’il puisse parer une éventuelle attaque. L’ambiance du collège contraste quelque peu avec ce climat de clandestinité et d’extrême vigilance qui frôle la paranoïa : Noé trouve difficilement ses repères au sein de ce cadre où il ne doit pas montrer sa force, ce qui est loin d’être facile quand il est titillé par les cancres. Marine, une camarade de classe dont le beau-père est policier, décide de le prendre sous son aile et gagne progressivement sa confiance. Elle aidera Noé à éclaircir certaines zones d’ombre de son histoire familiale.

Produit par Alain Chabat, Un Monde à nous lorgne du côté du cinéma américain et parvient dans quelques scènes d’actions efficaces à être à la hauteur de ses intentions. Le rôle de Noé est interprété par le fils du réalisateur, Anton Balekdjian. Utilisé à contre-emploi, Edouard Baer s’avère on ne peut plus convaincant en père paranoïaque, pas drôle du tout.