Une femme très très très amoureuse

D'accord, Nathan, son père, est mort depuis 25 ans. Zak n'en fait pas moins le héros - satanique - de ses fameuses B.D. Ruiner les siens au jeu et s'en tirer en succombant à une crise cardiaque ! Et ce n'est pas tout : juste un mois avant ses 33 ans, Zak reçoit, par exécuteur testamentaire interposé, une lettre paternelle posthume l'avisant qu'il doit procréer avant cet anniversaire fatidique. Sinon ? Sinon, il perdra à tout jamais sa virilité. Suit une explication simple démontrant que, depuis la Genèse et par la faute du coupable Onan, lointain ancêtre de Nathan, l'Eternel poursuit la famille de sa malédiction. Or, Zak a toujours repoussé avec horreur l'idée de s'engager et de se reproduire. Il mène la plus belle des liaisons avec Florence, mariée et mère de triplées. La perdre ou perdre sa virilité. Emma, sa mère, le cousin rabbin l'aident à leur manière. Et Charlotte, Judith et Eva ?

Ariel Zeïtoun s'est offert un casting très "métissé" pour cette comédie abordant les éternels problèmes de la famille, des racines et des peurs : peur de soi-même, de l'autre, de l'avenir et, pour ces pauvres hommes, de l'amour.