Une place sur la terre

Photographe désabusé, Antoine n’a pour seule compagnie que le jeune Mario, l’enfant de sa voisine de palier. Un matin, son attention est attirée par un morceau de piano émanant de l’immeuble d’en face. Intrigué par la façon particulière dont est exécutée cette partition, il découvre la personnalité de la musicienne : une étudiante en histoire ancienne, Elena. Se rapprochant de celle-ci, il retrouve le goût qu’il avait perdu pour son art. Il photographie inlassablement Elena, à l’insu de la jeune fille, couvrant de ces clichés les murs de son appartement, jusqu’au jour où il se décide à lui dévoiler cette étonnante collection de portraits. Il aura fallu cette rencontre pour que lui revienne la volonté de vivre.

Troisième long-métrage de Fabienne Godet après Sauf le respect que je vous dois et Ne me libérez pas, je m’en charge, en 2006 et 2009, Une place sur la Terre, explique la réalisatrice, « n’est pas seulement une histoire d’amour, c’est aussi l’histoire d’une renaissance et d’un changement comme seules de vraies rencontres les permettent ».