Une vie démente

Alex et Noémie sont en couple depuis un moment et songent à devenir parents. Une nouvelle que Suzanne, la maman d'Alex, accueille avec joie et même exubérance, bien décidée à gâter et soutenir son fils dans ce tournant de sa vie. Pourtant, au fil des achats, des rencontres et des frasques de sa mère, Alex commence à s'interroger. Sa mère, galeriste enthousiaste et branchée, a toujours été excentrique mais, cette fois, son comportement commence à l'inquiéter. Alex veut s'occuper de sa mère, en s'oubliant et en mettant ses projets de côté. Au grand désarroi de Noémie qui prend les choses et les épreuves qui les attendent avec plus de recul.

Réalisateurs d'Une vie démente, Raphaël Balboni et Ann Sirot travaillent ensemble depuis près de 15 ans. Le couple a développé son propre processus de création. En effet, le scénario est construit par rapport aux comédiens, à partir de scènes non dialoguées au préalable pour laisser place à leurs improvisations lors des répétitions. « À force de travailler ainsi, cette méthode nous est devenue naturelle. Ce qui ne va pas de soi pour les acteurs. Nous avons eu la chance que Lucie Debay, Jean Le Peltier, Jo Deseure ou Gilles Remiche s’y impliquent pleinement. Une fois les choses enclenchées, si l’un ou l’autre avait renoncé, cela aurait mis en péril le film », précise Ann Sirot.