Une vie violente

Pour assister à l’enterrement d’un ami d’enfance, Stéphane retourne en Corse, où il se sait pourtant en danger de mort. À cette occasion, il se remémore son parcours sur l’île. Âgé de 27 ans, il entre dans la pègre presque par hasard, en acceptant un jour de garder une valise pour un ami. Il ignore qu’elle contient des armes. Il s’engage ensuite dans un mouvement nationaliste, grimpant un à un les échelons de l’organisation. Emmenant avec lui un groupe d’amis et n’hésitant pas lui-même à se salir les mains, il crée ensuite une organisation prônant la lutte armée contre l’État français.

« Une vie violente est une fresque qui raconte l’histoire d’une génération », explique Thierry de Peretti. Le réalisateur est revenu dans sa Corse natale pour tourner ce film personnel aux accents très politiques. Le casting est composé de jeunes talents prometteurs que le cinéaste a cherchés pendant un an. Le long-métrage a été présenté à la Semaine de la Critique lors du 70e Festival de Cannes.