Very Bad Trip

Doug se marie dans deux jours. Il part pour Las Vegas enterrer sa vie de garçon avec Alan, le frère de sa futur épouse (bizarre et légèrement attardé), Stu, son ami dentiste (qui vit depuis trois ans avec une furie castratrice), et Phil (un beau gosse marié et père de famille qui ne rêve que d’échapper au quotidien). Ils s’installent dans la plus belle suite d’un hôtel de luxe et… se réveillent le lendemain dans un décor dévasté, avec des bosses, des plaies et une dent arrachée, un léopard dans la salle de bain et un nouveau-né dans le placard. Mais que s’est-il donc passé ? Doug a disparu et ses amis partent à sa recherche, retraçant à rebours un itinéraire de fiesta plutôt glauque...

Very Bad Trip / Hangover, soit « gueule de bois » en anglais, fait l’objet d’un véritable engouement aux États-Unis avec un record d’entrées au box-office, surtout pour une comédie sans acteur connu. Quatre personnages qui font penser de loin à Alec Baldwin lorsqu’il était mince, Tom Hanks plus jeune, Hugh Grant en moins mignon et Jack Black en plus retenu. Il s’agit d’un très gros délire, également très maîtrisé par son réalisateur (Starsky et Hutch, et scénario de Borat), d’un mauvais trip qui ne perd pourtant pas de vue la troisième mi-temps, c’est-à-dire la confrontation avec le public, et retombe confortablement sur ses pieds. Car, dans le genre, on a connu beaucoup plus trash.