Viva la libertà

Après la parution de sondages défavorables, Enrico Oliveri, secrétaire général de l'opposition, quitte subitement Rome, rejoint son ex-compagne à Paris et laisse son parti en plan pour voir comment ses membres se débrouillent sans lui. Paniqués, son conseiller Andrea Bottini et son épouse Anna mettent en place un étonnant stratagème pour que cette disparition passe inaperçue. Ils ont l'idée de demander à son frère jumeau, un brillant philosophe atteint de troubles bipolaires, de remplacer le fugueur. À peine sorti de l'hôpital psychiatrique, il accepte de jouer le jeu.

Pour cette adaptation de son propre livre, Roberto Andò a fait appel à l'acteur italien Toni Servillo, qui n'en est pas à son premier rôle d'homme politique : il a déjà endossé un costume d'homme d'état dans Il Divo de Paolo Sorrentino puis de sénateur dans La Belle Endormie de Marco Bellocchio. Par certains aspects, Viva la libertà évoque Habemus Papam de Nanni Moretti, qui lui aussi met en scène, sur un mode comique, un homme qui fuit ses responsabilités, ne supporte pas le poids de sa fonction et retrouve une forme de liberté.