Réalisation :
Gaël Morel
Principaux artistes :
Victor Belmondo, Lou Lampros, Théo Christine, Elli Medeiros
Genre : Drame
Nationalité : France
Langue de tournage : Français
Durée : 1h49
Année de production : 2024
Date de sortie (ou ressortie) : 25 septembre 2024
Distributeur : ARP Sélection
Présentation
Emma aime Sammy, qui aime Cyril, qui l'aime aussi. Ce qui aurait pu être un marivaudage amoureux à la fin du siècle dernier va être dynamité par l'arrivée du sida. Alors qu'ils s'attendaient au pire, la destinée de chaque personnage va prendre un virage inattendu.
À l'origine, Gaël Morel, réalisateur de Vivre, mourir, renaître, voulait faire un documentaire et recueillir la parole des personnes ayant vécu l'hécatombe du sida dans les années 1990, avant l'arrivée des trithérapies. « C’était passionnant et bouleversant d’écouter ces personnes matures parlant de la maladie. Mais très vite j’ai réalisé que je voulais raconter autre chose : comment toute une jeunesse a été fauchée par le sida. Comment des garçons ou des filles qui avaient 20 ans dans les années 1990 se sont retrouvés subitement condamnés à mort alors que leur vie d’adulte ne faisait que commencer. Dès lors, l’outil de la fiction m’est apparu idéal pour parcourir ce chemin étrange qui consiste à marcher vers la mort et, pour certains, d’en revenir », explique Gaël Morel.
Vivre, mourir, renaître : la distribution
Réalisation : Gaël Morel
Casting : Victor Belmondo (Cyril), Lou Lampros (Emma), Théo Christine (Sammy), Elli Medeiros (Albane), Sophie Guillemin (Myriam), Stéphane Rideau (Daniel), Amanda Lear (Leolia), Noah Deric (Jérémie)
Distribution technique : Gaël Morel (scénario), David Chambille (direction artistique), Laurette Polmanss (scénario)
Avant Vivre, mourir, renaître, Gaël Morel a réalisé Prendre le large en 2017, Notre paradis en 2010, Après lui en 2007 et Le Clan en 2004.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Victor Belmondo dans Marie-Line et son juge (2023) et Un coup de dés (2023) ; Lou Lampros dans Jacky Caillou (2022) et De son vivant (2021) et Théo Christine dans Gran Turismo (2023) et Vermines (2023).
Derniers avis sur le film : Vivre, mourir, renaître
Avis publié par Jean le 14 octobre 2024
Grande maîtrise du scénario et des acteurs superbement impliqués. Les seconds rôles également remarquables.
Bravo Belmondo, Christine, Lou, Guillemin, Medeiros, Deric et Stephane Rideau bien sûr.
Belle apparition de la trop rare Amanda Lear.
Avis publié par Pierre le 7 octobre 2024
Sur une belle partition musicale, un film d'une grande justesse, subtil et très touchant. Interprétation vibrante de Théo Christine et Victor Belmondo.
Avis publié par Isabelle le 30 septembre 2024
Un film profond d'une subtilité et tendresse infinies qui constitue un vibrant hommage aux victimes de cette pandémie !!! Excellente interprétation de Paul Belmondo et Theo Christine.
Avis publié par Cranro le 27 septembre 2024
Très beau film, aux images et aux musiques recherchées, qui évoque pour toute une génération la terreur et le changement de mœurs qu'apporta cette saloperie appelée SIDA.
Film aussi touchant que le fut Philadelphia sur le même sujet.
Le trio d'acteurs joue de façon exemplaire et la mise en scène se révèle être suffisamment pudique et juste, par rapport à cette histoire d'amour partagé tragique.
A voir absolument, notamment pour ne pas oublier ces années 90 ainsi que le succès de la médecine qui permet maintenant aux malades de VIVRE !
Avis publié par Patrick le 25 septembre 2024
Découvert chez André Téchiné dans l'indépassable Les Roseaux sauvages, Gaël Morel s'est ensuite dirigé vers la réalisation de films souvent restés discrets ou confidentiels où les années 80, l'homosexualité et le sida constituent des thèmes récurrents.
Vivre, mourir, renaître (un titre qui prouve aussi l'influence de Christophe Honoré sur le réalisateur de Après lui) ne surprendra donc pas ceux qui connaissent son cinéma qui fait aussi la part belle aux comédiens, plus ou moins connus.
Nous sommes ici dans un trio amoureux entre deux garçons et une fille, marqué par la maladie et la mort. S'appuyant sur trois jeunes interprètes formidables, le cinéaste choisit le parti pris du mélo (qui culmine dans une séquence italienne) et surtout la vie et l'avenir en dépit de la mort inéluctable.
Cette ode à la vie n'est cependant pas angélique car elle met aussi en lumière le paradoxe du romantisme d'une fin annoncée, moteur surprenant de la créativité que le jeune photographe (l'incandescent Victor Belmondo) semble perdre au moment où elle devrait rebondir.
Une fois encore, on a une nouvelle preuve que le cinéma demeure le plus beau territoire des fantômes. Gaël Morel capte l'énergie d'une jeunesse face à un mal destructeur d'il y a bientôt quarante ans. C'était hier et ça parait parfois loin. Vivre, mourir, renaître a le mérite de nous rafraîchir la mémoire et devient du coup un des meilleurs films de son auteur.
5 avis sur Vivre, mourir, renaître
Avis publié par Jean le 14 octobre 2024
Grande maîtrise du scénario et des acteurs superbement impliqués. Les seconds rôles également remarquables.
Bravo Belmondo, Christine, Lou, Guillemin, Medeiros, Deric et Stephane Rideau bien sûr.
Belle apparition de la trop rare Amanda Lear.
Avis publié par Pierre le 7 octobre 2024
Sur une belle partition musicale, un film d'une grande justesse, subtil et très touchant. Interprétation vibrante de Théo Christine et Victor Belmondo.
Avis publié par Isabelle le 30 septembre 2024
Un film profond d'une subtilité et tendresse infinies qui constitue un vibrant hommage aux victimes de cette pandémie !!! Excellente interprétation de Paul Belmondo et Theo Christine.
Avis publié par Cranro le 27 septembre 2024
Très beau film, aux images et aux musiques recherchées, qui évoque pour toute une génération la terreur et le changement de mœurs qu'apporta cette saloperie appelée SIDA.
Film aussi touchant que le fut Philadelphia sur le même sujet.
Le trio d'acteurs joue de façon exemplaire et la mise en scène se révèle être suffisamment pudique et juste, par rapport à cette histoire d'amour partagé tragique.
A voir absolument, notamment pour ne pas oublier ces années 90 ainsi que le succès de la médecine qui permet maintenant aux malades de VIVRE !
Avis publié par Patrick le 25 septembre 2024
Découvert chez André Téchiné dans l'indépassable Les Roseaux sauvages, Gaël Morel s'est ensuite dirigé vers la réalisation de films souvent restés discrets ou confidentiels où les années 80, l'homosexualité et le sida constituent des thèmes récurrents.
Vivre, mourir, renaître (un titre qui prouve aussi l'influence de Christophe Honoré sur le réalisateur de Après lui) ne surprendra donc pas ceux qui connaissent son cinéma qui fait aussi la part belle aux comédiens, plus ou moins connus.
Nous sommes ici dans un trio amoureux entre deux garçons et une fille, marqué par la maladie et la mort. S'appuyant sur trois jeunes interprètes formidables, le cinéaste choisit le parti pris du mélo (qui culmine dans une séquence italienne) et surtout la vie et l'avenir en dépit de la mort inéluctable.
Cette ode à la vie n'est cependant pas angélique car elle met aussi en lumière le paradoxe du romantisme d'une fin annoncée, moteur surprenant de la créativité que le jeune photographe (l'incandescent Victor Belmondo) semble perdre au moment où elle devrait rebondir.
Une fois encore, on a une nouvelle preuve que le cinéma demeure le plus beau territoire des fantômes. Gaël Morel capte l'énergie d'une jeunesse face à un mal destructeur d'il y a bientôt quarante ans. C'était hier et ça parait parfois loin. Vivre, mourir, renaître a le mérite de nous rafraîchir la mémoire et devient du coup un des meilleurs films de son auteur.
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