White Night Wedding

Jon est un professeur quadragénaire et désabusé. Il va bientôt se marier avec Thora, une ancienne élève deux fois plus jeune que lui. Malgré la bonne entente entre les deux amants, les problèmes apparaissent nombreux et variés. Pour financer un terrain de golf dont l’objectif était de revitaliser la petite île de Flatey, la mère de la fiancée avait prêté de l’argent à son futur gendre. Face aux complications connues dans le projet, elle en exige le remboursement et s’oppose aux noces. La première épouse de Jon le surveille en permanence, ses parents ne trouvent pas la route, son meilleur ami et futur témoin n’arrête pas de picoler. À la veille de la célébration, voyant arriver ses invités, le professeur s’inquiète.

Après Jar City (un thriller aux accents futuristes), Baltasar Kormakur change radicalement de registre. Pour cette nouvelle « comédie de mariage », le jeune réalisateur islandais a adapté la pièce Ivanov, de Tchekhov. Tout comme le dramaturge russe critiquait la petite bourgeoisie de son temps, Kormakur nous livre une satire des « babas cools » islandais. La référence théâtrale explique aussi le côté un peu tragique du personnage principal, qui essaye de se construire une deuxième vie auprès de sa nouvelle femme.