Yes Man

Carl Allen est un nul. Sans aucun avenir, il végète. Jusqu’au jour où il s’inscrit à un programme de développement personnel mis au point par un gourou très persuasif, Terence, qui enseigne la « positive attitude ». Au lieu de se soustraire du monde et de rater des opportunités, Carl découvre alors le pouvoir de dire oui. Grâce à ce mot magique, il voit sa vie changer du tout au tout, trouve un nouveau travail, une nouvelle petite amie… Mais il prend aussi conscience que toutes les occasions ne sont pas forcément à saisir, sous peine de se retrouver embringué dans des quiproquos et des imbroglios pas faciles à gérer.

C’est le quatrième film de Peyton Reed après American Girls, Bye Bye Love et La Rupture. Yes Man est inspiré d’un livre écrit par le journaliste anglais Danny Wallace qui raconte une expérience vécue à la suite d’une rupture amoureuse : dire oui à tout pendant six ans – et subir les conséquences de ce choix systématique. Il s’agit d’un film presque politique : dire oui à la vie est un enjeu de poids. Barack Obama n’a-t-il pas été élu grâce à son « Yes we can » ? On retrouve un Jim Carrey au meilleur de sa forme et des gags d’anthologie comme cette scène dans laquelle il se scotche le visage pour créer des grimaces inédites…