Qui se souvient du génocide cambodgien ? du 15 avril 2025 au 4 mai 2025
Date de fin : 4 mai 2025
Lieu : Forum des Images (Paris 1er)
Festival programmé en rubrique : Cinémas
Présentation
Qui se rappelle que deux millions de Cambodgien·nes ont péri entre le 17 avril 1975 et le 7 janvier 1979 ? À l’heure de la commémoration du génocide perpétré par les Khmers rouges, ce programme du Forum des Images vise à mieux le faire connaître et questionne les traumatismes dans la société et les œuvres des artistes. Initié par les chercheur·ses Soko Phay et Pierre Bayard, ce programme consacré à un génocide longtemps occulté a aussi pour objet de réfléchir plus largement à la manière dont s’élabore la mémoire des meurtres de masse.
En parallèle, une exposition gratuite de photos, vidéos et films, Les paysages-mémoires du Cambodge, est organisée au sein du Forum des Images.
Site web : https://www.forumdesimages.fr/qui-se-souvient-du-genocide-cambodgien
Les séances





Les films programmés
Une enfance et une famille détruites par les Khmers rouges revivent par la force du cinéma, qui comble les vides d'un crime de masse sans images.
Le régime cambodgien des Khmers rouges est à l'origine d'un génocide atroce. Des survivants d'un centre de détention témoignent, face à leurs anciens tortionnaires.
Interview d’un membre des Khmers rouges responsable de la mort de milliers d’opposants au régime. Pas l’ombre d’un remords.
Cambodge, 1978. Trois journalistes français sont invités par les Khmers rouges à réaliser une interview exclusive du chef du régime, Pol Pot.
La condition désastreuse des quelque 30 000 femmes contraintes de se prostituer au Cambodge.
Sydney Schanberg, correspondant du New York Times, et son assistant cambodgien, Dirth Pran, sont témoins de la prise de Phnom Penh par les Khmers rouges en 1975.
Un jeune homme se tient seul dans une maisonnette aux parois de bambou. Des images du Cambodge des années 1960 se dessinent auprès de lui.
En avril 1975, à Phnom Penh, une famille tente d'échapper à la barbarie des Khmers rouges et se retrouve sur la route comme des millions de Cambodgiens.
Depuis 30 ans, Antoine photographie les fantômes de sa famille et de son peuple, dans les pays de l’ancien Empire Ottoman hantés par le génocide arménien.
Un jeune campagnard pauvre trouve du travail sur une île en pleine transformation immobilière, retrouve son grand frère et rêve de partir pour l'Amérique.
Sammang, 20 ans, habite dans un immeuble historique de Phnom Penh. Le départ de son meilleur ami, la maladie de son père et la démolition imminente du bâtiment vont le faire grandir.