Rétrospective Paul Vecchiali
Date de fin : 19 décembre 2023
Lieux : L'Archipel (Paris 10e), Saint-André-des-Arts (Paris 6e), Luminor Hôtel de Ville (Paris 4e)
Festival programmé en rubrique : Cinémas
Présentation
Le cinéma d’auteur français aurait-il laissé passer l’un de ses talents les plus populaires ? Loué par Pasolini et Godard, le cinéma de Vecchiali est tout entier taillé dans le désir : celui des corps, de l’autre, du cinéma. Celui de s’affranchir des codes et des genres, d’une liberté sans limite. Découvrez huit films d’un iconoclaste, immense précurseur d’un cinéma queer à la française.
Les films programmés
Une femme politique en vue reçoit un film pornographique dans lequel figure son fils. Pour découvrir l’identité de ses maîtres-chanteurs, elle engage une détective privée.
« Vous allez rire, je croyais au langage de classe », dit une pharmacienne à un garagiste qui se livrait pour elle à une tirade. C’est la seule femme qui le refuse, donc la seule qu’il désire.
Sonia et Hélène ont autrefois épousé le même homme, Julien, et la même profession, actrices. Elles partagent un appartement parisien, dépourvues de la célébrité.
Chaque soir, Émile, tueur en série au sourire enjôleur, étrangle avec une écharpe tricotée main une femme désespérée dont il « avance simplement la mort de quelques heures ».
Après des années d'exil, la veuve d'un collaborateur, de retour à Toulon pour venger son mari, s'interroge alors sur son attitude pendant la guerre.
Rosa est belle comme un soleil, d’une beauté qui éclabousse les malfrats comme les clients biberonnés à son énergie.
Dans un café triste d’une banlieue grise, trois hommes se trompent de colère, en chœur. Ils fanfaronnent et s’invectivent, roulent des mécaniques et se provoquent.
Les rapports que Louis entretient avec sa femme, sa fille et ses amants dessinent une cartographie du désir dans ce qu’il a de plus toxique, de plus destructeur, de plus précocement intégré.