Église Saint-Thomas-d'Aquin

L'église Saint-Thomas-d'Aquin, au cœur du 7e arrondissement, est érigée à l'emplacement d'une chapelle dont la construction commence en 1632 à l'angle de la rue du Bac et du chemin des Vaches. Le monastère Saint-Thomas-d’Aquin est créé par Françoise de Saliné, fille du seigneur d’Argombat. La construction de l'église actuelle débute en 1682 et Pierre Bullet (qui a également réalisé la porte Saint-Martin) en est l'architecte. L’église est consacrée en 1683, sous le nom d’église Saint-Dominique, et est agrandie au cours du siècle suivant.

L’église du couvent est érigée en paroisse en 1791, et est placée sous le patronage de saint Thomas d'Aquin. Au moment de la Révolution, les religieux sont expulsés des lieux. L’église devient en 1797 « le Temple de la Paix » avant d'être rendue au culte catholique en 1802. Après les pillages de la Révolution, l'église Saint-Thomas-d'Aquin a été enrichie, aux XIXe et XXe siècles, de nouvelles œuvres d'art par la Ville de Paris. Parmi elles, on compte des tableaux, des statues et des bas-reliefs. On peut y admirer des œuvres des peintre Salvator Rosa, François Lemoyne et Abel de Pujol, ainsi que La Vierge apparaissant à saint Jérôme de Giovanni Francesco, toile réalisée en 1650.