Villes des musiques du monde du 11 octobre 2024 au 10 novembre 2024
Date de fin : 10 novembre 2024
Lieux : Studio de l'Ermitage (Paris 20e), Café de la Danse (Paris 11e), Centre Paris Anim' Jacques Bravo (Paris 9e), Le Point Fort d'Aubervilliers (Aubervilliers, 93), Centre Culturel Jean-Houdremont (La Courneuve, 93), Hôtel de Ville Espace Marcel-Chauzy (Bondy, 93)
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Pôle musical d'Orgemont (Épinay-sur-Seine, 93), Petit Bain (Paris 13e), Pan Piper (Paris 11e)
C'est sur le thème « En transe » que cette nouvelle édition renoue avec l'esprit du festival, dont la programmation mêle tradition et musiques actuelles.
Festival programmé en rubrique : MusiquePrésentation
Descendants d’esclaves, les gnawa forment une confrérie soufie très développée au Maroc. Leur musique, utilisée dans des rituels thérapeutiques, s’est aussi développée en se combinant à d’autres musiques. Ce que démontrent le trio Assala, l’University of Gnawa d’Aziz Sahmaoui et leurs invités kabyles Amzik. Le métissage électronique de Transe Gnawa Express illumine la soirée de clôture augmentée des chants et rythmes de guérisons malgaches, enrichis de pulsations numériques de Lovana. Le qawwali du pakistanais Faiz Ali Faiz est d’essence soufie comme les danses de la franco iranienne Rana Gorgani qui l’accompagne.
Lors de la carte blanche partagée entre l’association Souffle Collectif et le réalisateur Vincent Moon, l’envoûtement est assuré par des projections de sorcelleries visuelles, la performance dansée du camerounais Zora Snake.
La célébration gwoka guadeloupéenne, chorégraphiée par la Compagnie Bokousou, s’appuie sur des rythmes libérateurs, héritiers d’esclaves affranchis, comme l’est le maloya réunionnais inspirant les musique de Grèn Sémé, Seksion Maloya et Votia.
La roda de samba accompagnait les fêtes populaires catholiques ou de cultes afro brésiliens. Elle se perpétue aussi lors de soirées festives comme celle conduite par la chanteuse carioca Karla da Silva.
Le culte vaudou est au centre du Focus Haïti. Au programme : cinéma, table ronde, danse avec le chorégraphe Ivalmok et la percussionniste-danseuse Nerlande Bazelais et le concert d’Ymelda Marie-Louise.
Aux Comores, la frontière entre spiritualité et musiques festives est étroite, comme le prouvent le légendaire Salim Ali Amir et la prometteuse Keïla.
Les musiques tziganes provoquent l’ivresse ! Démonstration lors du Grand Banquet Tzigane avec Merak Balkan Block Party, Baklava Orkestar et Marcela qui présente à une autre date son travail avec les jeunes chanteurs de la Cité des Marmots et les musiciens des Fabriques Orchestrales Juniors. Mu par une même fièvre, Lolomis plonge des airs traditionnels des Balkans dans un bain de musiques actuelles, soirée enrichie par l’étonnante chanteuse mozambicaine Assa Matusse.
Site web : https://www.villesdesmusiquesdumonde.com/