Suzanne Vega

C’est un des seuls concerts de sa tournée européenne qu’elle n’a pas annulé ! « La Cigale est une salle merveilleuse à cause de sa riche histoire et atmosphère ! J’adore y jouer. C’est la quintessence d’une salle parisienne », explique Suzanne Vega à L’Officiel des spectacles. Le 17 février prochain ne sera en effet pas la première fois qu’elle fera vibrer la salle de Pigalle.

Une vétérane de la pop

En 35 ans de carrière et neuf albums studios, la chanteuse américaine a semé sur son chemin quelques tubes, qui ont germé pour devenir des classiques de la pop. Tom’s Diner a fait chantonner le monde entier son diaboliquement entêtant refrain « toutoutoutoutouditou » pendant une bonne année. « J’aime toujours interpréter Tom’s Diner sur scène, parce que c’était au départ une chanson sur la solitude, et maintenant c’est une chanson festive, que le public reprend en chœur ! », confie-t-elle.

Et comment oublier son petit minois apparaissant en noir et blanc sur les barres d’immeubles de New York dans le clip de Luka, qui lui a valu trois nominations aux Grammy Awards et le MTV Music Video Award du meilleur clip féminin, même s’il raconte le point de vue d'un enfant maltraité. « Chanter Luka sur scène me fait toujours de la peine, c’est pourtant un morceau triomphant au final », dit-elle. « J’adore aussi Caramel, une mélodie sexy et rêveuse… Comme Gipsy, une vision tendre d’un amour naissant. »

New York à Paris

En plus de ces célèbres mélopées, Suzanne Vega chantera de sa voix devenue un peu plus grave quelques reprises dont Walk On The Wild Side de Lou Reed. C’est une des chansons de son dernier album An Evening of New York Songs and Stories, un live enregistré début 2019 dans la Grosse Pomme au fameux Café Carlyle (quartier général des musiciens de jazz de la ville, dont Woody Allen). « La ville de New York a inspiré beaucoup de mes chansons : c’est ma maison », raconte cette native du quartier de Spanish Harlem. « Je connais très bien la ville, tous ses recoins, ses avenues, des lieux cachés, ses excès et ses gloires… » On la croit.

Anne-Sophie Jahn