Bénabar - Tournée des Indociles

À 52 ans, Bénabar n’en est pas à son premier tour de piste dans la salle légendaire de Bruno Coquatrix. « L’Olympia est spéciale par son histoire, mais toutes les salles se valent. Ce qui compte c’est ce qu’il s’y passe. L’émotion du concert et l’échange avec le public ! », commente à L’Officiel des spectacles le chanteur connu pour son franc parler.

Du septième au quatrième art

Fils d’un régisseur pour le cinéma et d’une libraire, Bruno Nicolini a commencé sa carrière dans l’industrie paternelle avant de trouver sa voie dans la chanson. Jouant les clowns avec son duo Patchol et Barnabé, agitant les lettres de son pseudonyme, il est devenu Bénabar dès que sa vocation s’est affirmée. D’album en album, le Parisien s’est imposé comme un des piliers de la chanson populaire française, avec ses morceaux sautillants comme « Le Dîner » et « L’Effet Papillon ». Il a raflé des disques de platine et diamant, quelques Victoires de la Musique, sans lâcher l’objectif de la caméra. On ne met pas facilement cet esprit indépendant dans une case… Dans sa « Tournée des Indociles », il défend maintenant ses deux derniers albums sortis l’année dernière : Indocile heureux et On lâche pas l'affaire, des disques vivants, tour à tour rieurs, joyeux et mélancoliques, qui donnent déjà depuis chez soi l’impression d’assister à un spectacle.

Une joie de vivre tenace

Connu pour sa présence scénique humoristique, Bénabar aime chanter le quotidien, le trivial, le concret. « C’est un spectacle de chansons à textes entraînantes et parfois drôles avec des moments plus profonds ou nostalgiques. On est quelque part entre les Négresses Vertes et Gilbert Bécaud », explique-t-il. Mais l’émotion est à son comble quand il chante « Au nom du temps perdu », qui prend une dimension différente en public : « Loin de ta famille en pleurs / Je ne fais plus partie des proches / Ils ont les mains chargées de fleurs / Moi je les garde dans les poches / Ils assistent à tes funérailles / Je viens pour nos retrouvailles... »