Genres :
Sculpture, Rétrospective
Lieu : Centre Georges-Pompidou, Paris 4e
Date de début : 16 février 2022
Date de fin : 20 juin 2022
Programmation : Dates et horaires : cet évènement est désormais terminé
Fermetures : Lieu fermé le mardi, le 1 mai
Téléphone : 01.44.78.12.33
Site web : www.centrepompidou.fr
Présentation
Pour la première fois en France, le Centre Pompidou et la Bourse de commerce - Pinault Collection proposent conjointement une monographie consacrée à l'œuvre de Charles Ray, figure majeure de la sculpture américaine contemporaine. Le parcours a été imaginé en dialogue avec l’artiste et propose, à travers un ensemble de pièces représentatives de ses cheminements, une promenade ; un paysage à habiter autant par le corps que par l'esprit. Pour le Centre Pompidou, le parcours est issu d’un dialogue de l’artiste avec le conservateur Jean-Pierre Criqui.
Charles Ray propose une large gamme de réponses à la question « Qu'est-ce qu'une sculpture ? ». Des réponses liées à la profonde connaissance de son art, depuis les statues archaïques grecques jusqu’aux inventions de certains de ses contemporains. Le parcours propose ici un éclairage sur près de 50 ans de carrière : des prémices de l'artiste-performer en tant que sculpture vivante jusqu'à ses tout derniers travaux.
L'exposition Charles Ray est référencée dans notre rubrique Art contemporain.
Charles Ray : à propos
Le sculpteur contemporain américain prend la Bourse de Commerce et le Centre Pompidou comme terrains de jeu pour une rétrospective et carte blanche inédite et ludique.
Mise en abîme d’autoportraits
Star de l’art aux États-Unis jusque-là peu connue en France, Charles Ray a créé en 50 ans de carrière une centaine de sculptures, dont le tiers est réuni dans ces deux collections publiques et privées. Il faut commencer par l’exposition du Centre Pompidou pour comprendre les racines de son œuvre, depuis ses expériences visuelles sous LSD, dont un autoportrait intégré dans un cadre, verre de protection et mur convexe qui donne l’impression d’un espace progressivement déformé, aussi déstabilisant que son grand mannequin en fibre de verre peint, réalisé à une échelle 30% plus grande que celle des vitrines de magasins. Dès sa Plank Pieces en 1973, Charles Ray confronte le spectateur à son rapport corporel à la sculpture en se photographiant lors de performances où il est accroché au mur au moyen d’une planche de bois. Sur le parvis de la Bourse de Commerce - Pinault Collection, il se met en scène en chevalier d’acier, avachi sur sa monture à l’arrêt, Don Quichotte moderne, impuissant, aussi résigné que son Jeff, un sans-abri de marbre au regard triste.
Entre fiction et réalité
Né en 1953 à Chicago, Charles Ray travaille aujourd’hui à Los Angeles, la ville du narcissisme par excellence. Mais son narcissisme à lui est drolatique et flirte volontairement avec le mauvais goût. Il joue de son image et de son double sujet. Depuis les années 1970, il interroge la nature de la sculpture, celle de la Grèce antique et de la Renaissance Italienne, celle de Rodin et des surréalistes. Il y a du Duchamp dans ses réflexions sur les objets du quotidien détournés : une table sans plateau, un arbre mort, une voiture fracassée. Sa rhétorique ambivalente est percutante.
Anne-Sophie Jahn
Voir la fiche de l'exposition Charles Ray à la Bourse de Commerce - Pinault Collection
Derniers avis sur l'exposition : Charles Ray
Avis publié par Glub le 19 juin 2022
Et pour rajouter à l'avis de Fab, la quasi totalité de son œuvre n'est que MOULAGES HYPERREALISTES déclinés dans tous les matériaux imaginables : métaux bruts ou peints, aluminium, bronze, plastiques, caoutchouc, cire, béton, ainsi que de rares pierres taillées, le catalogue indiquant à cet égard qu'il n'a produit qu'UNE seule... sculpture en marbre de toute sa carrière..., si c'est bien lui le praticien ! Bref un retour au XIXème siècle, si ce n'était les objets et accessoires actuels. Peut on alors parler "d'originalité et de primauté d'un concept", le propre d'une œuvre contemporaine, quand cela fait plus de 20 ans que plusieurs "mouleurs" hyperréalistes sont connus (Cattelan, Mueck, etc...), y compris en format monumental, mais aussi en matériaux BRUTS non peints, ce qui semble plutôt caractériser son art, l'aluminium étant à mon avis le plus "esthétique" ? Vu sa francophilie, ça me gêne de le dire, mais si un bon tiers... de son œuvre n'appartenait pas à François Pinault..., aurait-il été exposé aussi au MNAM ? C'est donc avoir bien mal remercié ce musée que de lui avoir offert seulement un dessin à... fleurettes multicolores, sans grand intérêt !
Avis publié par Alexisse le 18 avril 2022
En découvrant l'exposition, j'ai été déçue par sa brièveté et son minimalisme. Je comptais alors sur la visite commentée pour prolonger l'expérience. Hélas, les commentaires de la guide étaient poussifs, discontinus (beaucoup d’apartés qui égarent plus qu'autre chose) et longuets. Rapidement, la lassitude s'est ajoutée à la déception. J'ai terminé la visite seule.
Avis publié par Fab le 6 avril 2022
Je n’accroche pas du tout à cet esthétisme, peut-être trop démonstratif ou sérieux, quand je vois la voiture je pense immédiatement à Bertrand Lavier mais qui aurait perdu ici toute sa force, exactement comme l’arbre, un Penone sans sève, c’est peut-être voulu mais du coup ça me laisse froid comme cette œuvre. J’ai beaucoup aimé la scénographie même si il n’y a pas le volume de la bourse du commerce.
Avis publié par Lily le 29 mars 2022
Une expo courte mais percutante et déroutante (dans le bon sens) ! Ça change, une vraie expérience :)
A voir avec l’expo en parallèle de la Bourse de Commerce.
Avis publié par Betty le 25 mars 2022
S’il y avait aucune étoile je l’aurais coché.
Superficiel et sans intérêt.
Coordonnées du lieu
Centre Georges-Pompidou
Adresse : Place Georges-Pompidou 75004 Paris 4eTransports
RER : Châtelet les Halles (A / B / D)
Bus : Châtelet (21 / 38 / 47 / 58 / 67 / 69 / 70 / 74 / 76 / 85 / N11 / N12 / N13 / N14 / N15 / N16 / N21 / N22 / N23 / N24 / N122), Les Halles - Centre Georges Pompidou (38 / N12 / N13 / N14 / N23), Hôtel de Ville (67 / 69 / 70 / 72 / 75 / 76 / 96 / N11 / N16 / N21), Rivoli - Châtelet (21 / 72 / 74), Châtelet / Coutellerie (38 / 75 / 96 / N23), Centre Georges Pompidou (29 / 38 / 75 / N12 / N13 / N14 / N23), Sébastopol - Etienne Marcel (29)
Plan d'accès
Place Georges-Pompidou
6 avis sur Charles Ray
Avis publié par Glub le 19 juin 2022
Et pour rajouter à l'avis de Fab, la quasi totalité de son œuvre n'est que MOULAGES HYPERREALISTES déclinés dans tous les matériaux imaginables : métaux bruts ou peints, aluminium, bronze, plastiques, caoutchouc, cire, béton, ainsi que de rares pierres taillées, le catalogue indiquant à cet égard qu'il n'a produit qu'UNE seule... sculpture en marbre de toute sa carrière..., si c'est bien lui le praticien ! Bref un retour au XIXème siècle, si ce n'était les objets et accessoires actuels. Peut on alors parler "d'originalité et de primauté d'un concept", le propre d'une œuvre contemporaine, quand cela fait plus de 20 ans que plusieurs "mouleurs" hyperréalistes sont connus (Cattelan, Mueck, etc...), y compris en format monumental, mais aussi en matériaux BRUTS non peints, ce qui semble plutôt caractériser son art, l'aluminium étant à mon avis le plus "esthétique" ? Vu sa francophilie, ça me gêne de le dire, mais si un bon tiers... de son œuvre n'appartenait pas à François Pinault..., aurait-il été exposé aussi au MNAM ? C'est donc avoir bien mal remercié ce musée que de lui avoir offert seulement un dessin à... fleurettes multicolores, sans grand intérêt !
Avis publié par Alexisse le 18 avril 2022
En découvrant l'exposition, j'ai été déçue par sa brièveté et son minimalisme. Je comptais alors sur la visite commentée pour prolonger l'expérience. Hélas, les commentaires de la guide étaient poussifs, discontinus (beaucoup d’apartés qui égarent plus qu'autre chose) et longuets. Rapidement, la lassitude s'est ajoutée à la déception. J'ai terminé la visite seule.
Avis publié par Fab le 6 avril 2022
Je n’accroche pas du tout à cet esthétisme, peut-être trop démonstratif ou sérieux, quand je vois la voiture je pense immédiatement à Bertrand Lavier mais qui aurait perdu ici toute sa force, exactement comme l’arbre, un Penone sans sève, c’est peut-être voulu mais du coup ça me laisse froid comme cette œuvre. J’ai beaucoup aimé la scénographie même si il n’y a pas le volume de la bourse du commerce.
Avis publié par Lily le 29 mars 2022
Une expo courte mais percutante et déroutante (dans le bon sens) ! Ça change, une vraie expérience :)
A voir avec l’expo en parallèle de la Bourse de Commerce.
Avis publié par Betty le 25 mars 2022
S’il y avait aucune étoile je l’aurais coché.
Superficiel et sans intérêt.
Avis publié par Sophie le 26 février 2022
Le point positif, c'est que la visite ne dure pas longtemps et qu'on a plus de temps pour visiter les magnifiques collections permanentes.
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