Norman Foster

Après une première salle étouffante, beaucoup trop chargée et sans la moindre explication, qui fait rapidement fuir les non architectes (et eux aussi, peut-être), la très grande 2ème salle est beaucoup plus réussie avec de passionnants dessins et maquettes. Quel dommage qu'il faille systématiquement flashé le QR code pour voir les bâtiments in-situ, pas la moindre photo présentée avec la maquette et/ou les dessins.
Je rejoins un précédent commentaire, on a un peu l'impression d'assister à une opération green washing.

Cela aurait pu être une rétrospective satisfaisante. Mais avec son grossier vernis "développement durable", l'exposition tourne à la fumisterie.
Dès le panneau d'introduction, l'architecte star se targue d'une démarche respectueuse de l'environnement qui l'aurait habité tout au long de sa carrière. Lui, l'architecte de la démesure, des projets pharaoniques tout de verre et d'acier. Cette démesure et ce génie de la structure qui ont fait sa renommée mondiale sont pourtant intimement en opposition avec les principes du développement durable. 
L'exposition tente maladroitement de nous convaincre du contraire au travers des multiples encarts explicatifs qui jalonnent l'exposition et qui utilisent sans vergogne la stratégie sémantique du greenwashing : 
- des termes vagues et génériques,
- l'absence de preuves / d'arguments factuels : très peu de d'explications, schémas ou maquettes techniques, peu de données chiffrées, au-delà de quelques pourcentages généraux, et la mise en avant de projet ambitieux portant la mention "non-réalisé"
- la minimisation des impacts négatifs : Foster s'en tient à mentionner la réduction des émissions nettes de GES de ses bâtiments, sans évoquer l'immense coût environnemental du secteur de la construction, de l'extraction des ressources naturelles aux transports des matériaux en passant par leur transformation (i.e. émissions indirectes de GES), sans parler de l'artificialisation des sols.
Par ailleurs, comment s'enorgueillir d'une démarche durable sans mentionner la dimension sociale des objectifs de développement durable de l'ONU ? Les maîtres d'ouvrage derrière les réalisations de Foster ne sont que trop souvent les banques et grands groupes capitalistes écocidaires pourvoyeurs d'inégalités.
Un manque de recul, de mise en perspective, de vision systémique qui relève tout simplement de la malhonnêteté intellectuelle et laisse un goût amer.
Quoi de mieux pour mettre un point final à cette belle hypocrisie que la dernière partie de l'exposition dédiée aux travaux les plus récents de Foster + Partners : la construction spatiale. L'illustration parfaite de la vision technophile de cette "génération boomer" qui nous envoie droit dans le mur, vers la destruction du vivant sur Terre au point de devoir trouver notre salut (i.e. celui d'une petite classe dominante) sur la Lune ou Mars.
Décevant, si ce n'est enrageant.

J’ai trouvé cette exposition excellente car je me passionne pour l’architecture. Je trouve que ce n’est pas évident de produire une rétrospective de l’œuvre de Norman Foster connu mondialement. Son bureau a réalisé des projets aux 4 coins du monde en recherchant toujours le caractère durable et l’intégration de ses projets dans l’environnement. Mais ce qui m’a le plus passionné, c’est l’aspect futuriste et prospectif lorsqu’il s’attelle à des projets sur la lune ou sur mars ! Vraiment, je recommande d’aller voir l’exposition ! Une expérience formidable. J’ai même vu des gamins enthousiastes en regardant les maquettes et en rêvant aux étoiles…

Exposition très chère (17€) pour les étudiants de +25 ans pour deux salles.
L'ensemble est tout de même intéressant et plutôt impressionnant (surtout les maquettes). Dommage qu'il n'y ait pas de médiateur.trice pour faire des visites car le contenu est tout de même dense.
Mitigée...

Je ne comprends pas certains posts qui dénigrent cette exposition que je trouve très enrichissante même si c’est toujours délicat de juger l’œuvre d’une vie d’un architecte moderne. Si la première salle est un peu austère les autres salles, remplies de maquettes et de vidéos explicatives sont très intéressantes.
Après avoir regardé, dans une salle à part, la vidéo d’un interview de NF on sort de là en ayant une idée plus claire de son œuvre.
Pour les profanes, et c’est normal, l’architecture est un art, il faut le reconnaître, toujours difficile à assimiler surtout quand il s’agit d’un architecte très prolifique, ayant été à la croisée de nombreux chemins.

Un tsunami de plans, croquis, maquettes disposés en vrac. Et au milieu le nom des 10000 collaborateurs de Foster depuis les années 60. Une tentative de plaidoyer qui voudrait nous faire croire que quantité=qualité. Évidemment faux, qui plus est quand on traite des projets d’échelle XXL. Certains dessins ou croquis ont clairement été produit pour cette exposition, ce qui fausse un peu le propos. Il aurait mieux fallu privilégier une exposition présentant 2 ou 3 projets en détail ou bien s’orienter sur une exposition thématique.

Une avalanche de dessins, de maquettes... Sans aucune explication sur ce que l'on regarde.
Un bric à brac pseudo organisé avec quelques cartels d'une pauvreté affligeante eu égard à la dimension de cet architecte.
Visiblement une exposition pensée pour des architectes et non pour ceux qui ont envie de découvrir ou d'approfondir.
Mon conseil : faire une visite guidée pour ne pas avoir l'impression de perdre son temps.

J’ignorais tout de cet architecte. J’ai eu l’occasion de visiter l’exposition avec un médiateur du centre et c’était passionnant. À voir pour comprendre un architecte résolument en avance sur son temps et sur les préoccupations environnementales.

Absolument navrant, un bric à brac de maquettes monochromes sans localisation des projets. Des accrochages illisibles, aucun fil conducteur, une scénographie bâclée, bref indigne de l’excellence de l’architecte.

Une exposition très très dense (trop même tant on ne voit pas l’intérêt de présenter ces centaines de croquis et esquisses sur lesquelles on ne peut que passer très vite, certaines étant tout en haut des murs donc quasi inobservables). Les maquettes sont certes superbes mais là encore c’est une foison qui donne le tournis. Des aspects très techniques sur la ventilation des bâtiments où la répartition des forces. Bref pas du tout une exposition pour faire rêver, peu organique mais toute en technicité. S’il y a du monde en plus cela rend l’expérience pénible.

Très belle exposition, la scénographie est superbe, commencer par une salle chronologique de dessins est une très bonne idée. L’exposition est très riche, avec de somptueuses maquettes, des recherches et vidéos, l’ensemble est très intéressant, le travail de l’artiste, ces réalisations et les projets. Beaucoup de choses à découvrir, à voir et à revoir .