La Collection Morozov - Icônes de l'art moderne

La collection Morozov à Paris : un écrin inadapté pour des œuvres intemporelles de beauté.

Vous ne pouvez pas (et ne pourrez sans doute pas !) aller en Russie visiter les collections des musées Pouchkine et de l’Ermitage. Allez à Paris, à la fondation Vuitton. Rapidement car l’expo s’achève dans quelques semaines.

C’est un feu d’artifice de peintres (sauf les Russes inconnus de nous, mais au talent étonnant) habituels pour nos musées français (Renoir, Manet, Monet, Marquet, Gauguin, Picasso, Sisley, Pissarro, Matisse, Denis, Van Gogh, Bonnard, Maillol, etc.). Et les œuvres sont majeures. Bref, on ne peut pas manquer une telle occasion !

Mikhaïl (1870-1903) et Ivan (1871-1921) Morozov héritent de leurs père et grand-père qui ont bâti une immense fortune industrielle au 19e siècle en Russie. Ils prennent des cours de dessin et de peinture dès leur adolescence et c’est ainsi que naît leur goût de collectionneurs et de découvreurs de peintres russes et internationaux, dont Français. Leur immense collection est nationalisée en 1918 pour devenir le premier musée d’art moderne du monde, le « musée national d’art moderne occidental » en 1923, avant d’être répartie dans les différents musées russes.

Mais pourquoi les commissaires de l’exposition n’ont-ils pas pris exemple sur les expositions du Grand ou du Petit Palais (comme la magnifique exposition Répine) pour leur scénographie ? Car, là, rien. Vous passez de salle en salle vastes comme des halls de gare, sans décoration, sans aucune mise en valeur, avec des tableaux noyés sur des murs immensément hauts et fades. Le tout est réparti sur trois niveaux alors que l’on aurait pu rassembler l’ensemble de façon plus homogène. Sans parler de la foule acceptée alors que les flux sont soi-disant contrôlés !

De telles richesses méritaient mieux ! Mais, de toute façon, il faut y aller !

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Très belle collection qui est venue jusqu’à nous dans une magnifique fondation. Bcp de monde bien sûr, mais les tableaux sont bien écartés, ce qui n'est pas le cas au grand palais par exemple. Donc il faut bien en profiter surtout si on aime les nabis et les impressionnistes.

Éblouissante collection.

La variété exposée est juste sublime ! Les lieux le sont aussi ; la fondation LVMH est en elle même une œuvre. A faire sans modération !

Un peu déçue par le côté très académique et classique des premières salles. La scénographie est indigente. Reste le Van Gogh et les quelques Matisse, ainsi que le plaisir de flâner dans ce très beau bâtiment.

Superbe expo....
On aurait aimé rester plus longtemps voir tranquillement tous les Gauguin, Bonnard, Picasso, Monet, Denis etc... que nous ne verrons plus en France.
Belle présentation, bravo à la commissaire de l'exposition, profitez comme moi du prolongement de l'expo pour y refaire un petit tour.
Choisissez le matin en semaine pour qu'il y ait moins de visiteurs.

Bien sûr, on aimerait en savoir plus sur chaque oeuvre, les voir peut-être plus sereinement...
Mais quelle chance de les voir enfin à Paris ! Rien que pour cela, même s'il y a du monde, ce serait dommage de ne pas y aller... Sans compter qu'on a même la possibilité de "voir les oeuvres" chez les collectionneurs à travers la galerie photos, c'est franchement incroyable ! Et des jeunes guides passionnés (les mini-visites à ne pas rater si vous le pouvez)... et on peut aussi avoir la chance de ne pas avoir trop de monde... si si si, c'est possible !

Mon autre Didier... si c'est tout ce que vous retenez de cette fabuleuse expo c'est bien triste : on vous plaint. Nous on s'est régalé, hier de 21h00 à 23h00 (arrivés par le TGV de 19h00) : le bâtiment, les tableaux, les mini-visites guidées conduites par un sympathique jeune homme... un bonheur. Signé : des provinciaux (heureux) à Paris.

Les milliardaires ont aimé exhiber leurs grosses voitures, puis leurs gros yachts. Depuis quelques années, leur intérêt se porte plus sur le marché de l'art, aux avantages fiscaux non négligeables. Hélas, le travail remarquable de Mme Baldasari n'exemptera pas le mauvais goût et la recherche systématique de rentabilité et de productivité qui caractérise le propriétaire des lieux. Pas de scénographie, quasiment pas d'explication, un bâtiment remarquable mais qui se suffit à lui-même et est plutôt pénible à fréquenter en tant que musée. Laissons les mécènes jouer leur rôle discrètement et les musées nationaux continuer leur travail de grande qualité. Ici, le clinquant le dispute au manque de respect du visiteur, traité comme jadis un moujik à la foire du bétail de Mourmansk.

Comme toujours Madame Baldasari fait un travail époustouflant.
Bravo.
Quel bonheur de pouvoir profiter de ces œuvres à Paris.

Des chefs d’œuvre mais peu de commentaires précis sur chaque œuvre ! Il vaut mieux choisir la visite à partir de 18h30 pour éviter la foule… visite jusque 21h !

Très belle collection reflétant la passion d'un homme au cours d'une vie traversée par des chamboulement majeurs. Un miracle qu'elle nous soit parvenue avec autant de tableaux exceptionnels. A ne pas mettre en parallèle avec l'expo Ilia Rapine. Le hasard du calendrier nous donne la chance de les voir en même temps mais la démarche est différente.

Des Cézanne, des Bonnard, des Gauguin, Picasso comme si il en pleuvait. Des Van Gogh ou Munch inconnus et tant d’autres… un vrai bonheur de voir ces œuvres à Paris, dans ce lieu spectaculaire conçu par F. Gehry.

Magnifique exposition. J’appréhendais la visite mais vers midi et demi, pas trop de monde ce qui m’a permis de prendre mon temps et d’apprécier ces artistes. Un vrai régal pour les yeux.

Un vrai trésor et de nombreux coups de coeur 🤩🤩
Allez-y sans hésiter !!