Wax, entre héritage et réappropriation

C'est une exposition haute en couleurs et qui réconforte. Elle fait découvrir la culture africaine à travers ces tissus colorés qui a une histoire méconnue. Cette technique s'est développée en Hollande au XIXᵉ siècle, mais elle vient d'Asie, de l'île de Java. Sa fabrication est issue du colonialisme, mais les africains se sont appropriés ce tissu qui fait partie de leur identité jusqu'à présent.
C'est intéressant d'apprendre que chaque étoffe a un nom et est un mode de communication pour les initiés.
La signalétique n'est pas assez précise, car il faut se rendre aussi au 2ᵉ étage ou mieux commencer la visite par là pour découvrir d'abord l'histoire et ensuite apprécier les créations. Il manque un catalogue de cette exposition pour en garder un souvenir et se rappeler la signification des différents modèles.
Certaines critiques précédentes ont un jugement décalé sur l'exposition, car il ne faut pas confondre exposition et foire. Ce n'est pas du fait que c'est une autre culture qu'il faut la déprécier ou la mépriser

Mais que sont devenues les si riches collections du Musée de l'homme ? Tout ça pour faire cela....

Contrairement aux avis précédents, un peu sévères et injustes selon moi, j'ai trouvé cette exposition de qualité, riche et explicative.
A voir ! Évidemment, il ne faut pas omettre de voir la deuxième partie à l'étage...

Signalétique assez discrète, nous avons presque manqué la salle du haut. Assez peu de choses à voir. C'est assez cher payé.

La visite se fait assez rapidement, peu de salles à voir. On comprend bien les aspects historiques, ethnographiques et sociaux de ce genre de tissus. Mais je m'attendais à plus de mise en scène, plus de tentures totalement déployées : la reconstitution d'un magasin de wax aurait été une bonne idée pour "en prendre plein les yeux". On y voit quand même pas mal de motifs différents, mais l'exposition manque de spectaculaire, ce que l'affiche laissait pourtant supposer.