Füssli

Est-ce que les personnes qui ont aimé cette expo s'y sont vraiment rendues ?
L'espace est exigu, aucun recul possible, les toiles sont d'une facture très moyenne. Bref, à éviter.

Belle exposition, très agréable à parcourir, à voir, c’est certain car effectivement, on n’a pas tellement l’occasion de découvrir son travail, qui m’a plutôt intéressé. Je ne crierai pas au génie mais de là à dire que c’est un artiste qui ne savait pas peindre, il suffit d’ouvrir les yeux, pour se rendre compte aussi bien de la qualité picturale et d’une bonne maîtrise du dessin. Qu’on aime ou pas le style du peintre. Personnellement je ne suis pas fan du côté illustratif et théâtral mais il faut reconnaître qu’il a un réel univers et rien que pour la salle du cauchemar, cette exposition vaut vraiment le coup d’œil. J’ai beaucoup aimé les dessins, la dernière salle avec les rêves.

On n'a pas beaucoup l'occasion de voir l'œuvre de Fussli en France, c'est sombre, un peu pédant, mais certainement inspiré et bien fait, j'ai trouvé certains tableaux fascinants. Le parcours est bien conçu et bien accompagné par les explications.

Des goûts et des couleurs, il ne faut pas discuter... On aime ou on n’aime pas, ce n’est pas la question. L’exposition est bien agencée avec pas trop de monde pour une fois. Et si l’on n’apprécie pas trop (comme moi) cet artiste méconnu et à tout le moins original, il reste toujours les merveilleuses collections permanentes de Jacquemart-André !

Une exposition hors des sentiers battus qui mérite d'être vue. Peu représenté dans les musées français, Füssli méritait bien cette exposition, assez bien faite, malgré des éclairages dont les reflets perturbent la vision des toiles.

Très intéressante plongée dans l'univers fantastique de Füssli !

Le cauchemar, écho aux gravures de Goya, annonciateur du mouvement romantique … tout est novateur chez Füssli, que ce soit dans sa manière de peindre ou ses sujets, loin du néoclassicisme ambiant… il faut connaître un peu la peinture du début 19e siècle pour appréhender ce peintre et son influence sur la scène européenne !

Tout est bon pour se sentir important, surtout descendre une exposition pourtant très réussie !
Un parcours bien pensé, intéressant, qui retrace le parcours d'un artiste trop peu connu et pourtant extrêmement singulier.
Dire que Füssli ne savait pas dessiner ? Dommage que je ne puisse poster de photos de ses dessins et gravures !
On peut aimer ou ne pas aimer mais on ne peut pas souhaiter qu'un artiste soit oublié !
Lors de ma visite j'ai croisé un public divers : étudiants, retraités, journaliste, historien de l'art, touriste et total néophyte. Tous m'ont eu l'air d'apprécier la visite.
Un seul bémol : les spots mal placés qui créent des reflets disgracieux sur les œuvres protégées sous verre ou ayant juste un vernis très brillant.
À part ce détail, une expo à voir sans aucun doute !

Füssli était oublié depuis longtemps. Et c'était sans doute mieux comme ça. Franchement, quelle idée de le ressortir de la cave!

Allez découvrir ce peintre de génie.

Je ne connaissais pas, toute découverte est appréciable.
Beaux rendus de bustes et drapés blancs, belles postures de modèles endormis, à côté d’autres toiles assez maladroites.

Il est des peintres qui ne parlent plus à notre époque et font vraiment partie du passé !

Pour une fois, le musée Jacquemart-André ne donne pas dans la facilité ! Après les Botticelli et autres Turner, il a choisi de présenter un peintre suisse à cheval entre le 18e et le 19e siècles, inconnu du grand public, Johann Heinrich Füssli (1741-1825). Qu’il en soit félicité !

Le choix des œuvres présentées témoigne avec talent des sources variées d’inspiration de l’artiste, allant de la mythologie aux œuvres épiques de Shakespeare, en passant par les thèmes religieux (la naissance d’Ève) aux interprétations folles et relevant du délire sur des sujets ordinaires, tels que le sommeil, le cauchemar, les sorcières, etc.

Alors, bien sûr, son époque est peu pourvoyeuse de tels agités et, à cet égard, certains crieront à l’innovation géniale. D’autres, dont je suis, trouveront qu’il faut savoir peindre avant de se lancer dans des errements imaginatifs. Et là, le bât blesse ! Le trait n’est pas achevé, le rendu est maladroit. La beauté et le talent ne sont pas au rendez-vous.

On ressort déçu et on se dit que l’on est décidément loin d’autres artistes qui surent mettre leur génie - car eux, en avaient - au service de l’expression de la beauté ou de la souffrance humaines. Je pense à La Tour ou à Boucher pour n’en citer que deux.

Vous souhaitez disposer d'avis et de commentaires sur une exposition, un film, un musée ou un site culturels, liés à l'histoire ?
Sur la page Facebook « CULTURE AVIS », Gérard GEIST apporte un éclairage personnel, sans langue de bois, sur l'actualité culturelle.
Abonnez-vous.
FB : Gérard Geist