Sang impur

Buenos Aires, aujourd’hui. Leandro, jeune junkie et dealer, traîne dans les rues de la ville comme un chat de gouttière. Il couche avec une lycéenne qu’il présente comme étant sa cousine éloignée, ce qui ne l’empêche pas de s’intéresser à une nouvelle venue dans le quartier, Vanessa, une très belle gamine âgée d’environ treize ans. Celle-ci semble entretenir des relations un peu trop intimes avec son beau-père, visiblement approuvées par sa mère. Leandro a prévu de rejoindre son frère aux États-Unis et compte pour cela piquer dans les économies de sa mère, professeur de bridge. Mais peut-être que son père, qui cherche coûte que coûte à trouver la somme que lui demande son fils vivant à l’étranger, s’emparera de cet argent avant lui.

On retrouve dans ce deuxième long métrage haletant du réalisateur argentin Pablo Fendrik, l’émouvant Arturo Goetz qui jouait déjà dans son premier film, L’Assaillant. La Sangre Brota figurait dans la sélection de la Semaine de la Critique, lors du dernier Festival de Cannes. Il colle au plus près du souffle et des impulsions de ses personnages pour décrire un univers urbain et familial inquiétant et vampirique.