La 7e édition des Jardins en mouvement dans le parc de la Cité internationale

À travers une déambulation dans le parc de la Cité internationale, aménagé dans les années 1930 et d'une superficie totale de 34 hectares, le public découvre cinq créations artistiques nichées dans un écrin de verdure. La nature est au cœur de ces créations, qu’elle soit célébrée pour sa capacité de régénérescence ou au contraire pour alerter sur sa fragilité.

Les œuvres exposées

Semer les graines de la paix | Atelier du vivant par Cyril Servettaz, jardinier et paysagiste

La mise en scène de cinq platelages en bois imbriqués les uns aux autres, représentant les cinq continents, en référence à la dimension internationale du site.

Kintsugi | Muro Atelier par Joana Tomas et Vincent Rault, architectes

Une installation monumentale qui prend racine dans une technique artisanale japonaise ancestrale : le kintsugi. Littéralement « jointure en or », elle consiste à réparer la céramique brisée grâce à de la sève d’arbre teintée d’or. C’est l’art de la résilience, ode aux imperfections, qui valorise un objet en sublimant ses cicatrices.

C8H13NO5 par Raphaël Losfeld, designer et Rudy Gardet, scénographe

Une installation monumentale biodégradable et éphémère en briques de mycélium de shiitakés, prenant la forme d’une molécule de chitine, constituant essentiel de la paroi cellulaire des champignons.

Les Reflets du vivant par Clarisse Cheung, architecte

400 fines tiges métalliques ancrées dans une structure en bois, et sur lesquelles sont fixés des disques de papier résistant à l’eau. L’installation représente un fleuve d’échanges où passé, présent, futur se confondent.

Les Contes de la forêt, Soro Bardudo par Matteo Tassan, artiste plasticien

L’œuvre est inspirée de la nouvelle Les Poisons (Los Venenos, 1956) de l’écrivain argentin Julio Cortazar, alumnus de la Maison de l’Argentine. Les structures ont pour base une branche d’arbre naturelle, recouverte de brosses recyclées de Car Wash automatique. Ces arbres barbus, habillés de plastique, évoquent le thème de l’empoisonnement des terres par l’homme, faisant référence au récit de Cortazar.

Informations pratiques

Des installations à découvrir jusqu'au 3 novembre 2024, ouverture tous les jours de 7h à 22h, entrée libre.
Cité Internationale Universitaire de Paris, 17 boulevard Jourdan, Paris 14e
Métro Porte d'Orléans (ligne 4) + marche de 15 minutes ou RER Cité Universitaire (ligne B)