José González à l’Alhambra : un tigre au paradis

Le musicien suédois, apprécié pour son style folk acoustique, vient présenter à Paris son documentaire A Tiger in Paradise le 24 janvier prochain. Cette plongée dans le processus créatif d’un artiste sera couplée à une discussion en direct entre le sujet et le réalisateur du film, ainsi que d’une interprétation de certains titres du chanteur.
Une tendance se dessine ces dernières années chez les artistes, qu’ils soient superstars mondiales ou noms plus confidentiels : beaucoup se lancent dans la production de documentaires sur leur parcours, leur processus de création, leur vie, leurs doutes… Chacun y va donc de son film autobiographique – et le suédois José González n’échappe pas à la dynamique : A Tiger in Paradise, réalisé par Mikel Cee Karlsson, collaborateur historique de González, plonge dans le monde intérieur du musicien. Produit par la société Plattform Produktion, déjà à l’initiative de la Palme d’Or Sans filtre, le documentaire s’attache à passer de l’autre côté du miroir, à tenter d’entrer dans la tête de l’artiste. Car c’est bien là qu’un documentaire musical prend toute sa dimension : dès l’instant où il n’est plus question d’auto-promotion, mais d’une véritable plongée dans les failles nécessaires à la création.
José González à l’Alhambra, une soirée hybride
En tournée internationale pour présenter l’œuvre audiovisuelle, González et Karlsson proposent donc une formule hybride, qui passe par l’Alhambra ce 24 janvier : une projection, d’abord, suivie d’une discussion entre les deux hommes autour de la musique, évidemment, via les chansons de José González, de ses paroles, de ses thèmes parfois intimes. Enfin, une interprétation de certains titres de l’artiste viendra clôturer la soirée : ce concert final ambitionne d’illustrer directement les analyses effectuées lors de la conversation qui le précède. On retrouvera donc au sein de cette soirée l’univers folk de José González, son attachement aux visuels de ses albums et concerts. Celui qui a fait ses armes au sein du monde punk avant d’effectuer un virage radical en se tournant vers l’acoustique compte à son actif quatre albums studio, dont les titres du dernier en date, Local Valley, sorti en 2021, feront sans doute partie de la bande-son du 24 janvier à l’Alhambra.
→ José González à l’Alhambra le 24 janvier 2024
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