Maxime Le Forestier à la Cigale : les copains d’accords

Maxime Le Forestier propose quatre soirs à la Cigale pour rendre hommage à celui qui a forgé son amour de la musique : Georges Brassens. Quatre soirées, les 11, 12, 13 et 14 mai pour retrouver le chanteur désormais pilier de la chanson française et faire revivre l’œuvre intemporelle du mythique compositeur disparu.
Il naviguait en père peinard… ou presque. La carrière de Maxime Le Forestier est à l’image de celles qui durent depuis un demi-siècle : débuts dans des petits cabarets, tubes intemporels, albums hommages à sa discographie par ceux qui ont pris la relève dans les rangs de la chanson française… Un honneur qui fonctionne à double-sens : Le Forestier, lui aussi, a enregistré un disque hommage à son influence majeure, ce choc dont il dit souvent qu’il a orienté sa vie : Georges Brassens.
Si Maxime Le Forestier fait la première partie de son idole en 1972 à Bobino, c’est sur galette que l’auteur de « Restons amants » fait vivre son amour pour « Tonton Georges » : en 1979 sort l’album Le Forestier chante Brassens, une compilation de reprises, puis une autre en version intégrale en 2005, qui regroupe les 171 chansons de Brassens jouées par Le Forestier sur scène. En 2021, il couchait même sur le papier cette affection entre les pages de Brassens et moi.
Le Forestier a rendez-vous avec vous
Alors, on l’aura compris, ce n’est pas pour « Parachutiste », cette chanson engagée antimilitariste, ou pour la maison bleue de San Francisco que Maxime Le Forestier remonte sur la scène de la Cigale du 11 au 14 mai prochains, mais bien pour chanter, pour célébrer Brassens. Les deux hommes partagent une révolte contre le système scolaire et une certaine idée de la chanson française, aux textes évidemment ciselés, aux cordes de guitare sèche omniprésentes et dépouillées, à l’engagement en fil rouge, même si de formes différentes : « Né quelque part » s’insurgeait contre la loi Pasqua, Brassens l’anarchiste revendiquait ses convictions libertaires.
C’est sans guitare que Le Forestier conçoit cette tournée hommage, avec des arrangements volontairement proches des chansons originales ; son fils, Arthur, l’accompagne sur scène. Une affaire de famille, donc, peut-être pour transmettre le gène Brassens aux générations à venir.
→ Maxime Le Forestier chante Brassens à la Cigale du 11 au 14 mai 2023
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