Michel Jonasz au Dôme de Paris : toute la musique qu’il aime
Michel Jonasz monte sur la scène du Dôme de Paris les 25 et 26 mars, dans le cadre de la sortie de son nouvel album, Chanter le blues, dernière pierre d’une trilogie hommage aux styles musicaux qui l’ont influencé.
Le cultissime Michel Jonasz investit le Dôme de Paris – nouveau patronyme du bien connu Palais des Sports – accompagné de son nouvel album et d’une renommée qui n’est plus à faire. Cette fois-ci, après avoir couvert la chanson française via le bien-nommé Chanson française, la musique tzigane par le biais d’Abraham, voici le blues encapsulé sur un disque hommage, sorti en janvier dernier : Chanter le blues. Tout simplement.
Ce dernier opus du triptyque fait la part-belle à ce style qu’aime tant Jonasz, lui qui vient pourtant du rock’n’roll, et s’en revendique. Mais pour un touche-à-tout tel que le chanteur et acteur prolifique, les frontières n’existent pas. Alors l’auteur de la mythique « Boîte de jazz » reprend la route, s’arrête au Dôme de Paris les 25 et 26 mars, avec la volonté farouche de retrouver un public bâti en cinq décennies, rien que ça.
Michel Jonasz, jouer avec le blues
Autour de lui, une armada de techniciens du son – on l’a vu travailler pour le Michel Jonasz Quartet avec le télégénique et talentueux Manu Katché ou le pianiste tout aussi culte Jean-Yves d’Angelo. Jonasz, qui un temps, au cours de sa jeunesse, s’est essayé au dessin, a puisé dans les arts dramatiques, a effectivement tout compris à l’art de peindre une ambiance sans pareille : sur scène, c’est la joie d’être là qui prime, les années n’ont pas de prise sur la vivacité, sur la générosité du chanteur. Peut-être aussi parce que Michel Jonasz vient d’abord du rock, des disparus Golf Drouot et autres clubs enfumés où seule l’énergie et la volonté de jouer, ici et maintenant, priment.
Que les amoureux de Jonasz se rassurent, le show n’est pas une réitération des années rockabilly mais bien une actualisation de ses envies musicales, et il mêle sur scène titres du dernier album – « Mon pote le blues », « Pleurez les hommes », « Mon père écoutait du blues toute la journée » – et morceaux plus anciens, voire fondateurs – « Les Fourmis rouges », « La Boîte de jazz », « J’veux pas qu’tu t’en ailles »… Un melting-pot fédérateur, à l’image la carrière de Michel Jonasz.
→ Michel Jonasz au Dôme de Paris - Palais des Sports les 25 et 26 mars 2023
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