Nouvelle Vague au Trianon : raz-de-marée musical

Pour ses 20 ans et alors qu’un septième album vient de sortir, Nouvelle Vague, l’iconoclaste groupe de reprises de mélodies post-punk mené par Marc Collin, déferlera sur le Trianon le 4 juin.
Des morceaux de The Cure, Depeche Mode, Public Image Limited, XTC ou encore Joy Division revisités au son langoureux de la bossa nova et chantés par de douces voix féminines : cet étonnant mélange constituait le programme du premier album de Nouvelle Vague paru en 2004. Si celui-ci avait de quoi paraître saugrenu, il a pourtant connu un succès tout aussi surprenant. Le groupe français n’a depuis pas cessé de prolonger, au fil de ses différents disques, l’exploration et l’entremêlement de ces territoires musicaux.
Un groupe de reprises pas comme les autres
Nouvelle Vague est né de l’imagination de deux musiciens, Marc Collin et Olivier Libaux – malheureusement disparu en 2021 –, adeptes des aventures musicales en tout genre. Souhaitant rendre hommage à la new wave, ils décident de conjuguer cette tendance mélancolique toute anglo-saxonne à la bossa-nova brésilienne. Le rapport : toutes deux peuvent se traduire par « nouvelle vague », un terme qui renvoie également à celle qui a déferlé sur le cinéma français des années 1960. Soit donc un projet paradoxal de reprises incarnant dans le même temps une certaine fraîcheur qui a conquis le monde entier et permis au passage à la musique post-punk d’être redécouverte. Le groupe a aussi pu compter sur ses voix talentueuses, qu’il a pour certaines révélées, des chanteuses Camille et Clara Luciani, encore inconnues, en passant notamment par Élodie Frégé, Mélanie Pain, Alonya ou Phoebe Killdeer.
Relectures envoûtantes
« Should I Stay or Should I Go? » demande le titre du nouvel album de Nouvelle Vague. La question semble ici bien rhétorique tant le groupe prouve encore qu’il est loin du creux de la vague, ni d’en avoir fini avec son cocktail réjouissant. C’est bien évidemment la reprise de ce célèbre morceau des Clash interprétée par Alonya qui a donné l’impulsion à ce septième recueil de mélodies post-punk dont la revisitation bossa nova s’est colorée d’autres tonalités provenant du reggae, du jazz ou de la soul. On y retrouve également les titres d’habitués comme Depeche Mode, The Specials et The Smiths, le tube « Shout » de Tears for Fears ou encore « Rapture » de Blondie. Le tout dans d’envoûtantes relectures dont Nouvelle Vague a le secret et qu’il partagera ainsi sur scène.
→ Nouvelle Vague au Trianon le 4 juin 2024
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