Olivia Ruiz à l’Olympia : Imprévisible

Quelques mois après la sortie de son sixième album, La Réplique, Olivia Ruiz sera sur la scène de l’Olympia le 20 novembre. L’occasion de revenir sur vingt ans d’une carrière qui ne cesse de surprendre.
On l’a connue « Femme chocolat », on l’a retrouvée en début d’année avec un album mixant chanson, pop électro et rythmes latinos. Depuis son apparition dans la Star Academy en 2001, Olivia Ruiz a toujours su être là où on ne l’attendait pas forcément. Récemment, elle s’est d’ailleurs illustrée dans de nombreux domaines différents, faisant d’elle une véritable artiste protéiforme.
Musique, scène et littérature
Fille d’un musicien et descendante d’une famille ayant fui l’Espagne franquiste, cette fille du sud s’est passionnée pour la musique dès son adolescence. Après son passage dans la Star Academy, elle se fait remarquer avec son premier album J’aime pas l’amour en 2003. Mais c’est véritablement deux ans plus tard qu’elle rencontre le succès grâce à La Femme chocolat, comptant plus d’un million d’exemplaires vendus. Celui-ci se poursuivra ensuite avec son troisième album, Miss Météores, pour lequel Olivia Ruiz obtient une deuxième Victoire de la Musique de l’artiste féminine.
Expérimentant d’autres champs artistiques, c’est dans le cinéma qu’elle tente d’abord une incursion en 2012 avec Un jour mon père viendra. Ces dernières années, elle a aussi collaboré avec le chorégraphe Jean-Claude Gallotta pour le spectacle Volver, tandis qu’avec Bouches cousues, elle a signé une création entre chansons et photographies pour évoquer sa mémoire familiale de l’Espagne fuie. Un thème qui est tout autant présent dans ses deux romans best-sellers publiés en 2020 et 2022.
Un sixième album intime et rythmé
Sur son nouvel album, La Réplique, paru huit ans après le précédent, Olivia Ruiz montre sa volonté de créer toujours au plus près de son intimité et de ses préoccupations, abordant l’immigration et son histoire familiale, ainsi que les féminicides ou encore la crise climatique. Le mélange, plus important que jamais, entre les langues française et espagnole en témoigne aussi. Elle n’en a pas moins composé un album entraînant qui conjugue chanson et beats électroniques, empruntant également à la trap, à la cumbia et au reggaeton. En somme, un album viscéral où, comme elle le chante sur le morceau-titre, « ça part du ventre et du bassin ». De quoi promettre sur la scène de l’Olympia un moment fort où prendront place l’émotion comme la danse.
→ Olivia Ruiz à l'Olympia le 20 novembre 2024
Partager cet article sur :
Nos derniers articles
L’ensemble des Talens lyriques de Christophe Rousset se produira le lundi 28 avril au musée de l’Armée pour un concert autour des œuvres de François Couperin et de Michel Pignolet de Montéclair.
Le chanteur sénégalais Youssou N'Dour reviendra sur la scène de l’Olympia le 19 avril avec son groupe le Super Étoile de Dakar pour interpréter ses titres emblématiques tout comme les morceaux de son dix-huitième album.
Le jeudi 10 avril, dans l’Auditorium de la Maison de la radio et de la musique, l’Estonienne Kristiina Poska mènera l’Orchestre national de France pour un dialogue entre les époques avec la Symphonie n°5 de Beethoven et une création du compositeur Bruno Mantovani.
En ouverture de son événement « Guitarmania » le 2 avril, la Philharmonie de Paris convie l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie ainsi que les guitaristes Ana Vidović, Yamandu Costa et Thibaut Garcia pour célébrer l’inspiration née de cet instrument.