Festival d’Automne à Paris 2022 : ici et maintenant, d’ailleurs et de toujours…

Dans la mesure de l'impossible à l'Odéon - Ateliers Berthier - Mise en scène Tiago Rodrigues - Photo © Magali Dougados

Mis à jour le 20 septembre 2022 à 11h45| Par Catherine Robert | Rubrique : Théâtres | Image Dans la mesure de l'impossible à l'Odéon - Ateliers Berthier - Mise en scène Tiago Rodrigues - Photo © Magali Dougados

Pluridisciplinaire, international, nomade et fédérateur, attentif à l’égalité et à la diversité, le Festival d’Automne réunit plus d’une soixantaine de lieux franciliens pour y présenter le meilleur de la création mondiale.

Fondé en 1972 par Michel Guy, le Festival d’Automne à Paris est placé sous la houlette d’Emmanuel Demarcy-Mota depuis 2011. Il produit et diffuse les œuvres, en alliant fidélité, ouverture et recherche. Sans lieu spécifique, il s’associe aux institutions culturelles d’Ile-de-France pour présenter les artistes qu’il accompagne et faciliter leur circulation et celle des publics. Chaque spectateur est invité à composer son propre parcours, disciplinaire, géographique temporel. Au-delà de son programme esthétique, le Festival d’Automne est pleinement engagé toute l’année dans des actions artistiques à l’école, à l’hôpital et avec les associations du champ social.

L’Europe de la culture en acte

Entre l’artiste visuelle lisboète, Ana Jotta, dont on découvrira les expositions Une chambre en ville et A comme encre, Olga Neuwirth, compositrice reconnue accompagnée depuis trois décennies par le festival, et l’indispensable Christoph Marthaler, plus de trente artistes européens présentent leurs créations venues d’Italie, de Suède, d’Espagne, d’Autriche et du Portugal, particulièrement à l’honneur à l’occasion de la saison croisée France-Portugal.

Pour un spectacle vivant durable

Théâtre, musique, danse, performance, arts plastiques, cinéma : de septembre à décembre, près de 100 manifestations réunissent plus de 200 000 spectateurs. Le festival place, selon les mots d’Emmanuel Demarcy-Mota, « la co-construction, la porosité à l’autre, le refus de la simplification et la reconnaissance de la polyphonie au cœur de nos valeurs communes », actualisant la réalité de l’Europe de la culture. Cette année, pour la première fois, le Festival inscrit un « répertoire » à sa programmation, par des reprises qui rencontreront à nouveau les publics. En cela, il inscrit le spectacle vivant « dans un environnement durable et soutenable écologiquement », afin de permettre aux œuvres de vivre plus longtemps.