Paris je t’aime à La Nouvelle Ève : Il n’est bon bec que de Paris !
Revue parisienne traditionnelle à La Nouvelle Eve pour tous ceux qui rêvent d’une soirée typique avec dîner au champagne et danseuses à plumes. Froufrou, peps, glamour et bonne humeur !
Les girls sont souriantes, légères et court vêtues, les boys sont musclés, sémillants, aguicheurs et séduisants, les serveurs sont affables et empressés. Les strass et les boas, les faux-cils et le gloss, les strings et les talons révèlent des visages et des corps parfaits. Les bulles pétillent dans les verres : ça, c’est Paris, et on aime ! La tour Eiffel, des cœurs rouges et scintillants, un fond de scène à la Toulouse-Lautrec et des tables à loupiottes : tout est réuni, sur scène et dans la salle, pour offrir une soirée comme on n’en fait plus à Paris ! Mais qu’importe la réalité, puisque Paris est un rêve : la ville est un roman et le chromo est infiniment plus séduisant que la réalité.
Paillettes et bulles
Situé au pied de la butte Montmartre, La Nouvelle Eve est un des plus anciens et des plus coquets théâtres de revue de la capitale. L’actuel spectacle, conçu par Adrien Pierini sur une musique originale de Nicolas Skorsky et des chorégraphies de Lianne Scrivener, enchaîne les numéros avec entrain. L’incontournable cancan offre douze minutes de savoureuses pattes en l’air, les attractions font parler les statues et virevolter les acrobates dans les cintres ; le clou du spectacle est l’invitation faite à quatre spectateurs pour tenter de rivaliser avec la souplesse des danseurs : humour et amusement garantis !
Rose tendre et rouge passion
La Vie en rose remise au goût du jour sous forme de tango, le jazz brûlant immortalisé par Julie Andrews réactualisé, une pointe d’Offenbach pour agiter les jupons (sans lui, point de vie parisienne !) : la meneuse et les danseurs alternent les émotions avec brio. Le public s’en donne à cœur joie pour crier son enthousiasme devant la prouesse et la souplesse des interprètes. Le spectacle et le vin se laissent savourer avec plaisir et on a l’impression de remonter le temps ou de pérégriner dans la mythologie de la Ville Lumière, quand le soleil met son pyjama et que souris, michets et marlous dansent la ronde. Paris est à nous !
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