Sixtine

Au commencement de la pièce, nous apercevons une silhouette.
Elle tremble Sixtine, mais elle est déterminée.
Elle est dans un clair-obscur, mais on la distingue parfaitement.
Son justaucorps montre son corps, mais sa chair est effacée.
Je n’ai aucune certitude sur ce que je vois.
Quelques idées peut-être commencent à cheminer.
Puis, avec les comédiens jurés, je cherche à comprendre.
On avance d’idée en idée.
Comme un château de cartes, elles se détruisent les unes après les autres.
On abandonne les certitudes.
Elle a souffert Sixtine, mais elle se redresse.
Elle n’est jamais celle qu’on attend.
Elle puise la force de sa résilience dans le combat.
Elle est toutes les femmes, Sixtine.
Une héroïne.
Je sors du théâtre, ébranlée.
Néanmoins, une évidence : la nécessité absolue du changement.
Merci à Héloïse Marty d’avoir écrit et mis en scène cette pièce incroyablement intelligente.
Merci à tous les comédiens de La compagnie toute nue de la servir par un jeu sincère et énergique.
Courez-y !