Open Space du 14 janvier 2022 au 22 janvier 2022
Date de fin : 22 janvier 2022
Lieu : L'Étoile du Nord (Paris 18e)
Le festival propose la découverte du travail que mènent de jeunes artistes en amont d’une création dans le cadre d'un espace ouvert à l’expérimentation et à la recherche. Six compagnies partagent avec vous une étape de leur travail, un extrait de leur future création. Ces présentations de travaux en cours sont suivies d’un échange avec les artistes.
Festival programmé en rubrique : ThéâtresPrésentation
Le festival propose la découverte du travail que mènent de jeunes artistes en amont d’une création dans le cadre d'un espace ouvert à l’expérimentation et à la recherche. Six compagnies partagent avec vous une étape de leur travail, un extrait de leur future création. Ces présentations de travaux en cours sont suivies d’un échange avec les artistes.
Au programme :
Plateau partagé #1 :
Se faire la belle, de, chorégraphie et avec Leïla Ka : Troisième petite forme de Leïla Ka, comme le dernier volet d’un triptyque, toujours empreinte d’un désir puissant de liberté, qui boue en dedans, s’élance à la surface du corps, traverse la peau et s’écrase sur ce qui nous entoure, sur les barreaux des cages qui nous enferment. Troisième round maintenant, moins sage, plus lumineux, le tout sur une musique électronique.
ROSES, de, chorégraphie et avec Charlotte Hannah Colmant
« Gourdes à fleur nocturne.
Une femme dévoile
sa peau » / Chiyo-ni
Poème de l'intime, du corps en quête de protection, de l'union avec son corps et celui de l'autre échappant aux dominations extérieures. Retrouver l'essence de la peau et du toucher, d'un corps physique souvent oublié. Chercher la mise à nue, l'épuration pour dessiner une vulnérabilité dans l'espace, à travers le dialogue d'un corps, du texte et du son, composé comme un haïku, poème japonais illustratif de l'instant présent, la mémoire de cet instant. Un poème inspiré d'un recueil de haïkus écrits exclusivement par des auteures japonaises, "du Rouge aux Lèvres". Cette séquence est la deuxième d'un triptyque qui compose la pièce, ROSES qui regroupe trois formes courtes, trois poèmes intimes du corps.
Texte : Julie Macqueron, extraits de poèmes de Chiyo-ni
La Marche, de, chorégraphie et avec Jean-Philippe Giraud
La Marche, c’est le pas vers l’autre qui pourrait être fait sans préjugé, sans cliché : comprendre, écouter, aider, rencontrer. En arpentant la scène de long en large, en diagonale, le corps se métamorphose, isolé de tout, s’élevant vers les cieux ou se cognant à terre. Le solo questionne sa manière d‘être au monde, notre manière d‘être au monde. La Marche laisse le corps seul exprimer l’individualisme dont chacun est la proie, pour pouvoir, peut-être, le dépasser.
Plateau partagé #2 :
Portrait# (titre provisoire), de, chorégraphie et avec Rebecca Journo. Avec Véra Gorbatcheva, Chandra Grangean, Rebecca Journo
Inspirée des œuvres de Cindy Sherman, Francesca Woodman ou encore des portraits d’Amedeo Modigliani entre autres, Rebecca Journo cherche dans le portrait la sensation d’une disparition, d’une abstraction. Faire le portrait s’envisage ici comme un processus de transformation perpétuelle, jamais stabilisé. Le corps y détériore l’image aussitôt qu’il la construit.
À CRU, de, chorégraphie et avec Margaux Amoros. Avec Jeanne Alechinsky
À CRU est une expérience sensuelle au fond d’une grange, un rendez-vous clandestin dans un monde où les corps sont devenus suspects. Être ici, pour manifester secrètement la nécessité du lien à l’autre, à soi, pour embrasser dans un même élan le connu et l’inconnu, la maîtrise et l’ignorance, la tendresse et la brutalité. Entrer dans un lieu où il est encore possible d’avoir de la chair, des émotions et des désirs, où la beauté de nos contradictions est accueillie et reconnue. Un lieu où l’on se retrouve pour travailler à rester bien vivant-e-s.
Ahotsak, de Ziomara Hormaetxe, chorégraphie et avec Ziomara Hormaetxe, Akira Yoshida
Native de Gernika, Ziomara Hormaetxe rend hommage à travers cette pièce à ses grands-parents ainsi qu’à toutes les victimes de l’attentat à la bombe de Gernika. En tant que descendante, c‘est une nécessité vitale, personnelle et nécessaire qui la pousse à raconter et à mettre en lumière les témoignages des derniers survivants de l‘attentat. La pièce Ahotsak est donc un voyage dans les labyrinthes de la mémoire, les chemins qui souvent se déforment et finissent par se perdre dans l‘oubli, dans des esprits anéantis par le temps. Elle parle du vide de la destruction, de la solitude, de l‘injustice, de la douleur et de la grande absurdité des guerres.