La Femme au bouquet

Très beau texte admirablement interprété.
De l'émotion, un très beau bouquet offert avec générosité, ne manquez pas ce spectacle.

Mais d'où vient-elle cette femme au bouquet et quelle est cette mystérieuse "institution" qu'elle évoque à plusieurs reprises ? Dans un spectacle singulier, Nina Karacosta nous promène entre littérature et folie, en équilibre sur un fil, et c'est à chacun de tenter de se construire son avis, peu à peu, à l'aide des indices qu'elle sème çà et là comme autant de fleurs glanées dans les champs.

Coup de cœur pour cette pièce de Desiderio Montironi, admirablement interprétée par Nina Karacosta. Décors simplissimes et raffinés à la fois, dans l'accueillant petit théâtre « Du Guichet Montparnasse ».

La « Femme au Bouquet » nous livre ses pensées les plus intimes, pêle-mêle, dans une rêverie poétique... où parfois les mots achoppent, s'emmêlent, en lien avec les souvenirs et d'autres « maux » dissimulés.

Sommes-nous discrètement tapis dans un cabinet d'analyste... ? Assistons-nous à une rencontre mouvementée entre une salariée déboussolée et son manager... ? Chacun pourra entendre cette pièce avec sa propre sensibilité et se laisser porter par la portée philosophique de cette œuvre.

A ne surtout pas manquer !

Il testo di Didier Montironi riporta una realta' molto comune dei nostri giorni. Molto coinvolgente e toccante l'interpretazione di Nina Karacosta.

L'auto-analyse d'une vie vécue, avec ses drames, renoncements et compromis, parfaitement interprétée par Nina Karacosta sur un texte du très bon Desiderio Montironi.

Spectacle poignant et bouleversant. Un texte sublime et l'interprétation de Nina Karacosta d'une puissance extraordinaire. Un voyage intemporel dans l'univers des mots et parmi toutes les nuances émotionnelles. Une expérience ressourcante.

Un spectacle qui laisse des traces... Les fragments des souvenirs qui s'entrechoquent, se superposent... nous renvoient au sens même de notre existence. La douceur de Nina Karacosta émouvante, poignante, douce, drôle, cruelle dans un monologue sensible mérité, un grand grand bravo !!

Quelle savoureuse soirée de théâtre au Guichet Montparnasse à se laisser cueillir par la délicatesse des mots ambiants, qui se diffuse à travers la gestuelle et la voix de la comédienne Nina Karacosta.
Quelle première du spectacle de « La femme au bouquet » de Desiderio Montironi, où la mise en scène et le jeu de lumière accompagnent avec subtilité la plongée dans les souvenirs et les parfums de fleurs sauvages cueillies par Nina Karacosta.
Comme elle nous embarque au cœur de sa mémoire fragmentée et de sa parole contrariée, qui progressivement se délie… et nous bouleverse.
Merci beaucoup pour ce voyage émotionnel et ce précieux moment partagé !

Quel jeu généreux que nous propose Nina Karacosta. Quel jeu ! Car dans cet écrin du Guichet Montparnasse, si l’on plonge dans une histoire de vagabonde de l’âme, c’est bien un tableau plein de couleurs qui nous ait offert. Tableau vivant des sentiments, des relations entre un homme et une femme dans un amour tenu à distance par la dureté morne de la vie. D’ailleurs, c’est ce que j’ai aimé, cette façon insidieuse de mettre à nu la perversité de notre monde social, de notre quotidien sous emprise politique. Tout comme j’ai aimé les deux traitements proposés pour s’en sortir : celui versus la femme, forte mentalement, dynamique, protégée par sa maternité, ses auteurs préférés et convoqués sur scène, contrairement à l’homme, qui sous sa manière d’être froid, ironique, est en réalité la proie fabuleuse de la faiblesse mortelle qui le rendra à jamais invisible.

Sans trop d’artifice, dans une lumière épurée et poétique de Olivier Oudiou, la mise en scène de Driss Toutati est à ce titre très juste sur sa manière de proposer ce parcours initiatique de comment se libérer de l’entreprise, des institutions. Bien sûr, chacun se libérant à sa façon, selon si l’on est faible ou fort.

Du théâtre merveilleux, si humainement écrit par Desiderio Montironi.