Hamlet

Un Hamlet revisité, modernisé et habité, qui, s’il n’est pas fidèle à la lettre, est bien fidèle à l’esprit du théâtre shakespearien. Les comédiens partagent leur joie de jouer tout en engageant le public entre réflexions, reflets et réflexivité.

Une vision moderne de la pièce. Un engagement sincère et une mise en scène alliant les arts visuels dans une forme de spectacle total.
La pièce passe vite avec un parti pris original de son message (complexe).
Cette pièce immortelle est un support qui le permet. Un Hamlet différent qui n’est pas un Hamlet de plus.
J’ai pris du plaisir à assister à cette performance. Bravo notamment à Hamlet et sa mère 😅

Un spectacle original sans doute difficile à soutenir pour les fans de Shakespeare mais riche d'in(ter)ventions, de dérision, de pagaille et finalement de vie au milieu des morts. Néanmoins je reste sur ma faim, gavé d'images plus que de sens, pour Jatahy on ne fait pas d'Hamlet sans casser des yeux.

Beaucoup de mauvaises critiques sur lesquelles il faut passer. Certes, il ne faut pas s'attendre à voir Hamlet de Shakespeare. Mais c'est une réussite artistique, un très beau visuel, un très beau jeu, original et surprenant. Merci pour cette mise en scène très étonnante.

Bonne tentative de modernisation d'un chef d'œuvre classique mais c'était déconcertant, décousu, et surtout infidèle. Déçu.

Je salue la tentative, mais j’ai quitté la salle avant la fin de la pièce : terrible…

Épouvantable ! J’aime la modernité mais là c’est loupé. Texte plat !

Hier soir, lors de la représentation de Hamlet, mon expérience s'est rapidement écartée de mes attentes initiales. Des choix artistiques inhabituels ont modifié ma vision de l'œuvre classique de Shakespeare. Le texte original a été transformé pour promouvoir un agenda militant précis, perturbant mon immersion et l'appréciation des nuances shakespeariennes.
Un niveau de vulgarité accru, y compris des pleurs excessifs, de l'alcool, du sang, des corps et des insinuations de vomissements et défécation, ont contribué à une atmosphère hostile contrastant avec le thème initial de la pièce. Quelques compétences techniques chez les actrices étaient perceptibles, mais l'ensemble manquait de conviction, étant trop excessif et caricatural.
J'ai ri devant l'ampleur du spectacle, moins comme une tragédie sérieuse que comme une farce. Néanmoins, l'expérimentation et la liberté créative sont essentielles au théâtre ; j'espère trouver des adaptations futures de Hamlet mieux équilibrées entre innovation et fidélité à l'esprit shakespearien pour une expérience théâtrale plus satisfaisante.

« Puisqu’on ne peut jouer Hamlet sans casser des œufs, Christiane Jatahy propose une adaptation décapante de la pièce de Shakespeare. Jules Laforgue avait déjà déconstruit le mythe avec drôlerie et distance ; Christiane Jatahy le fait avec la solennité morale qui plaît à notre époque. » L'Officiel des spectacles n°3958

Hier soir, j'ai pensé au film Yannick. J'ai envisagé de faire comme dans ce film de Quentin Dupieux, me lever pour interrompre ce moment d'ennui abyssal. Je n'ai pas osé et suis parti au bout d'une heure comme une partie significative de la salle.

Shakespeare se retourne dans sa tombe. La moitié de la salle est partie. Ce n’est pas pour rien. « C’est une honte » s’exclame un homme en fond de rangée au bout de la 20e minute. Beaucoup ont suivi.
Ce métier, on le fait pour une raison. Pour rencontrer les gens, autour d’un texte, rentrer dans un silence, égayer nos désirs, nos peurs, nos questionnements, les considérer, les regarder. Pour cultiver l’empathie.
Ma rangée entière mordait sa chaise. D’impatience. Je suis sorti, j’avais envie de me battre. J’écris ce que je pense, dans le métro. Sans regret. C’est honteux.

On a juste oublié le texte pour une orgie d'effets spéciaux.