De William Faulkner, mise en scène Séverine Chavrier. Avec Pierre Artières-Glissant, Daphné Biiga Nwanak, Jérôme De Falloise, Victoire Du Bois, Alban Guyon, Jimy Lapert, Armel Malonga, Annie Mercier, Hendrickx Ntela, Kevin Bah "Ordinateur", Laurent Papot.
Genre :
Théâtre contemporain
Lieu : Odéon - Théâtre de l'Europe, Paris 6e
Date de début : 27 mars 2025
Date de fin : 11 avril 2025
Durée : 4h avec entracte
Programmation : Dates et horaires : cet évènement est désormais terminé
Présentation
Ayant tout quitté, Thomas Sutpen, homme blanc pauvre, s’installe dans une petite ville du Mississippi pour y bâtir un domaine pharaonique, Sutpen’s Hundred, mais échoue à fonder une lignée, sur fond d’inceste et de fratricide. Derrière la faillite d’une revanche sociale, c’est bien l’effondrement du Sud dont parle Faulkner, ce Sud quasi-mythologique qui se demande encore pourquoi Dieu a permis qu’il perde la guerre.
Après Les Palmiers sauvages en 2016, Séverine Chavrier revient à Faulkner et à sa langue dense, tendue, d’une intensité folle. Une troupe d’acteurs et de musiciens campe une galerie de fantômes déchus et fait entendre le vertige envoûtant, enveloppant, de la phrase faulknérienne. Comme toujours chez la metteuse en scène, le théâtre dialogue avec la littérature, la musique, la danse, l’image. Et, dans son urgence foisonnante, démasque la machine à rêver de l’Amérique comme machine à broyer.
Le spectacle Absalon, Absalon ! est référencé dans notre rubrique Pièces de théâtre.
Derniers avis sur le spectacle : Absalon, Absalon !
Avis publié par chantal le 11 avril 2025
Une pièce insupportable, où tout est retransmis sur un grand écran. L'usage abusif de la vidéo désormais au théâtre prive celui-ci de son privilège, de voir des comédiens sur une scène. Tantôt les comédiens sont filmés, tantôt ce sont des vidéos tournées au préalable. L'ensemble est incompréhensible. Les mouvements et les scènes à l'intérieur des deux voitures sont sans intérêt.
Je ne comprends plus le théâtre !
Avis publié par Nadim le 6 avril 2025
Pour qui veut du théâtre, il vaut mieux passer son chemin : l’usage abusif de la vidéo dissout le travail du comédien.
Spectacle très pénible à voir, laissant une impression de confusion…
Spectacle pénible, bruit infernal, les comédiens sont vus uniquement en indirect sur grand écran. On est pris en otage, à souffrir jusqu’à l’entracte.
Très étonnant que la critique presse n’en dise mot dans ce sens.
Avis publié par Nathalie le 5 avril 2025
Une magnifique leçon de théâtre ! Une immersion dans l’univers de Faulkner qui manifeste une incroyable maitrise de tous les arts de la scène !
Avis publié par Hervé le 4 avril 2025
Insupportable ! Une overdose d'images, de symboles, de bruit (car c'est bien de cela qu'il s'agit...) qui empêche toute émotion de parvenir aux pauvres spectateurs. Ce fut pour moi une expérience désagréable, pour ne pas dire douloureuse (probablement comme pour ces pauvres dindons envoyés sur scène au milieu de lumières et de sons très agressifs et qui avaient l'air bien stressés... et tout ça pour ajouter un énième effet de mise en scène).
Avis publié par Mathias le 28 mars 2025
J'avais adoré la précédente pièce de Séverine Chavrier qui adaptait La Platrière de Bernhard. On retrouve les mêmes procédés, le mélange du son, de la vidéo à la mise en scène théâtral avec un décor qui évolue au fil de la pièce et qui est construit sur plusieurs niveaux, plus ou moins visibles, que l'on découvre peu à peu. Mais là où le caractère fiévreux et les répétions du texte, du jeu des acteurs, de sons collait parfaitement au style obsessionnel de l'auteur allemand, pour Faulkner ça m'a beaucoup moins convaincu. La symbolique est lourde et le discours sur le racisme franchement convenu. Il faut vraiment accepter de se laisser prendre par les effets de la pièce, d'accepter la narration absconse, au risque de se perdre.
En plus, la scène de l'Odéon est peu compatible avec la mise en scène, à moins d'être vraiment face à la scène et un peu en hauteur.
Principaux artistes liés à l'événement
Annie Mercier est à l'affiche de Une mort dans la famille (interprétation - Odéon - Ateliers Berthier) en 2023, L’Éden Cinéma (interprétation - Théâtre de la Ville - Les Abbesses) en 2022 ou encore Comme tu me veux (interprétation - Odéon - Théâtre de l'Europe) en 2021.
Au cinéma, Annie Mercier a interprété Marthe dans Louise Violet en 2024, Ollie en 2024 ou encore Les Femmes au balcon en 2024.
Laurent Papot est à l'affiche de Ils nous ont oubliés (interprétation - La Colline - Théâtre national) en 2024, Le Roi Lear (interprétation - Points communs - Théâtre des Louvrais) en 2022 ou encore Perspective de fuite (texte, interprétation - Théâtre Silvia Monfort) en 2021.
Au cinéma, Laurent Papot a joué dans Municipale en 2021, Le Choc du futur en 2019 ou encore Pour le réconfort en 2017.
Séverine Chavrier est à l'affiche de Ils nous ont oubliés (adaptation, mise en scène - La Colline - Théâtre national) en 2024, Aria da capo (mise en scène - Théâtre Nanterre-Amandiers) en 2023 ou encore After All (mise en scène - Espace Chapiteaux) en 2022.
Victoire Du Bois est à l'affiche de Les Brigands (Théâtre Silvia Monfort) en 2021, Le Chien, la nuit et le couteau (Théâtre Silvia Monfort) en 2019 ou encore Le Traitement (Théâtre de la Ville - Les Abbesses) en 2018.
Au cinéma, Victoire Du Bois a interprété Jelica dans A son image en 2024, Petites en 2023 ou encore Les Survivants en 2022.
Alban Guyon est à l'affiche de Le Petit Garde rouge (interprétation - Théâtre du Rond-Point) en 2023, Coriolan (interprétation - Théâtre de la Bastille) en 2022 ou encore Coriolan (Théâtre de la Bastille) en 2021.
Coordonnées du lieu
Odéon - Théâtre de l'Europe
Adresse : place de l'Odéon 75006 Paris 6eRéservation : 01.44.85.40.40
Site web : www.theatre-odeon.fr
Transports
Bus : Les Ecoles (21 / 27 / 38 / N14 / N21), Saint-Germain - Odéon (58 / 63 / 70 / 86 / 87 / 96 / N12 / N13), Luxembourg (21 / 24 / 27 / 38 / 82 / 84 / 89 / N14 / N21 / N122 / N123), Sénat (58 / 84 / 89), Cluny (63 / 86 / 87), Théâtre de l'Odéon (58)
Plan d'accès
place de l'Odéon
5 avis sur Absalon, Absalon !
Avis publié par chantal le 11 avril 2025
Une pièce insupportable, où tout est retransmis sur un grand écran. L'usage abusif de la vidéo désormais au théâtre prive celui-ci de son privilège, de voir des comédiens sur une scène. Tantôt les comédiens sont filmés, tantôt ce sont des vidéos tournées au préalable. L'ensemble est incompréhensible. Les mouvements et les scènes à l'intérieur des deux voitures sont sans intérêt.
Je ne comprends plus le théâtre !
Avis publié par Nadim le 6 avril 2025
Pour qui veut du théâtre, il vaut mieux passer son chemin : l’usage abusif de la vidéo dissout le travail du comédien.
Spectacle très pénible à voir, laissant une impression de confusion…
Spectacle pénible, bruit infernal, les comédiens sont vus uniquement en indirect sur grand écran. On est pris en otage, à souffrir jusqu’à l’entracte.
Très étonnant que la critique presse n’en dise mot dans ce sens.
Avis publié par Nathalie le 5 avril 2025
Une magnifique leçon de théâtre ! Une immersion dans l’univers de Faulkner qui manifeste une incroyable maitrise de tous les arts de la scène !
Avis publié par Hervé le 4 avril 2025
Insupportable ! Une overdose d'images, de symboles, de bruit (car c'est bien de cela qu'il s'agit...) qui empêche toute émotion de parvenir aux pauvres spectateurs. Ce fut pour moi une expérience désagréable, pour ne pas dire douloureuse (probablement comme pour ces pauvres dindons envoyés sur scène au milieu de lumières et de sons très agressifs et qui avaient l'air bien stressés... et tout ça pour ajouter un énième effet de mise en scène).
Avis publié par Mathias le 28 mars 2025
J'avais adoré la précédente pièce de Séverine Chavrier qui adaptait La Platrière de Bernhard. On retrouve les mêmes procédés, le mélange du son, de la vidéo à la mise en scène théâtral avec un décor qui évolue au fil de la pièce et qui est construit sur plusieurs niveaux, plus ou moins visibles, que l'on découvre peu à peu. Mais là où le caractère fiévreux et les répétions du texte, du jeu des acteurs, de sons collait parfaitement au style obsessionnel de l'auteur allemand, pour Faulkner ça m'a beaucoup moins convaincu. La symbolique est lourde et le discours sur le racisme franchement convenu. Il faut vraiment accepter de se laisser prendre par les effets de la pièce, d'accepter la narration absconse, au risque de se perdre.
En plus, la scène de l'Odéon est peu compatible avec la mise en scène, à moins d'être vraiment face à la scène et un peu en hauteur.
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