De Sarah Pèpe, mise en scène Louise Dudek. Avec Alvie Bitemo, Clémence Laboureau, Pier Lamandé, Soizic Martin, Claudia Mongumu ou Léa Perret.
Genre :
Théâtre contemporain
Lieu : Théâtre de la Reine Blanche, Paris 18e
Date de début : 24 avril 2019
Date de fin : 27 avril 2019
Durée : 1h30
Programmation : Dates et horaires : cet évènement est désormais terminé
Présentation
Elle monte sur scène et se présente : elle est autrice. Ce mot entraîne d'emblée des réactions, parfois les plus violentes. Mais elle ne le lâche pas, elle le défend même. Un tribunal apparaît. Les experts plaident en sa faveur, auxquels succèdent des figures historiques telles que Claude Lévi-Strauss ou Yvette Roudy entre autres. Se dévoilent alors à travers le temps toutes les entraves à la féminisation de la langue.
Le thème est d'actualité. Dans un décor de cabaret, la création multiplie les échanges autour de l'écriture inclusive, des origines de la masculinisation de la langue à la question et l'introduction de sa féminisation, notamment dans le cadre des noms de métiers. S'impose alors naturellement plus largement une réflexion sur la place des femmes dans la société ainsi que sur son évolution jusqu'à nos jours et à venir.
Le spectacle Presqu'illes est référencé dans notre rubrique Spectacles musicaux.
Derniers avis sur le spectacle : Presqu'illes
Avis publié par Daniel Charlemaine le 26 avril 2019
A partir du travail de recherche d'Aurore Evain, Sarah Pèpe a écrit une pièce sur l'histoire du mot "autrice". Louise Dudek en a fait une adaptation style cabaret. Quand les femmes prennent leur histoire en main, nous mesurons que le combat féministe n'est pas une hystérisation collective,mais bien l'affirmation que "le masculin ne l'emporte pas sur le féminin". Pour autant, il n'est pas question d'inverser la domination, juste l'égalité. C'est du vrai théâtre dans lequel les personnages ne sont pas prisonniers de leur aspect. Un spectacle, dont on ressort enrichi de nouveaux horizons! Dommage que la salle ne soit pas plus grande, des spectateurs.trices n'ont pu entrer...
Principaux artistes liés à l'événement
Alvie Bitemo est à l'affiche de Des châteaux qui brûlent (interprétation - Théâtre de la Tempête) en 2023, Fuir le fléau (interprétation - L'Azimut - Théâtre La Piscine) en 2022, My Body is a Cage (interprétation - Théâtre de la Tempête) en 2021 ou encore Luzimbu ou l'Ordalie (Le Lavoir Moderne Parisien) en 2019.
Sarah Pèpe est à l'affiche de Croî(t)re ? (texte, mise en scène, interprétation - Théâtre de la Reine Blanche) en 2025, Celle qui ne dit pas a dit (Le Local) en 2023, Points de bascule (texte, mise en scène - La Manufacture des Abbesses) en 2022 ou encore Les Folles de la Salpêtrière et leurs sœurs (Le Local) en 2020.
Pier Lamandé est à l'affiche de Le Dragon (interprétation - Théâtre Nanterre-Amandiers) en 2023, Cannes trente-neuf / quatre-vingt-dix (Théâtre 71) en 2020 ou encore Henry VI (Odéon - Ateliers Berthier) en 2015.
Léa Perret est à l'affiche de Fragments #10 (texte, interprétation - L'Étoile du Nord) en 2022, Sauvages (interprétation - Théâtre de la Reine Blanche) en 2021 ou encore C'est au cinquième ! (Théâtre Marsoulan) en 2011.
Clémence Laboureau est à l'affiche de You don't own me (interprétation - Théâtre de l'Échangeur) en 2022, L'Atome (Théâtre de Belleville) en 2017 ou encore Ogres (interprétation - Théâtre Ouvert) en 2017.
Les autres spectacles à l'affiche
Coordonnées du lieu
Théâtre de la Reine Blanche
Adresse : 2 bis passage Ruelle 75018 Paris 18eRéservation : 01.40.05.06.96
Site web : www.reineblanche.com
Transports
Bus : Philippe de Girard (45 / 48), Place de la Chapelle (35 / 38 / 45 / 48 / 302 / N43), Ordener - Marx Dormoy (35 / 38 / 60 / 302 / N43), Département - Marx Dormoy (35 / 38 / N43), Pajol - Département (NEY-FLA), Saint-Bruno (302)
Plan d'accès
2 bis passage Ruelle
1 avis sur Presqu'illes
Avis publié par Daniel Charlemaine le 26 avril 2019
A partir du travail de recherche d'Aurore Evain, Sarah Pèpe a écrit une pièce sur l'histoire du mot "autrice". Louise Dudek en a fait une adaptation style cabaret. Quand les femmes prennent leur histoire en main, nous mesurons que le combat féministe n'est pas une hystérisation collective,mais bien l'affirmation que "le masculin ne l'emporte pas sur le féminin". Pour autant, il n'est pas question d'inverser la domination, juste l'égalité. C'est du vrai théâtre dans lequel les personnages ne sont pas prisonniers de leur aspect. Un spectacle, dont on ressort enrichi de nouveaux horizons! Dommage que la salle ne soit pas plus grande, des spectateurs.trices n'ont pu entrer...
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