Piège à Matignon

Je confirme : c'esrt bidon et mauvais ! A fuir.

Déçu du spectacle, hormis deux acteurs qui font de l'abattage pour nous faire sourrire, l'intrigue, , les gags, tout tombe à plat...0 2VITER

NUL, NUL, NUL ! Une pièce sans intérêt. Des blagues vaseuses, une histoire vue et revue et une Nathalie Marquay ridicule en tant que comédienne... A éviter !

« Piège à Matignon » au théâtre du Gymnase
Un homme politique, favori des sondages pour devenir le prochain premier Ministre, est piégé déguisé en femme au Bois de Boulogne. La rumeur enfle et Internet relaie le cliché sulfureux…
Une histoire qui pourrait s’inspirer d’une récente actualité… mais Jean-Pierre Pernaut, co-auteur de la comédie avec le dramaturge Jean-Claude Islert, précise que la pièce a été écrite avant l’affaire Strauss-Kahn.
Une pièce de boulevard bien ficelée et drôlissime, sur un thème on ne peut plus actuel : les ravages causés par les rumeurs les plus folles et les plus fausses qui circulent sur le net. Dans le microcosme politique, tous les coups sont permis pour abattre son adversaire, y compris essayer de lui prendre sa femme…
Stéphane Slima est l’homme politique piégé, ridiculisé et meurtri aux yeux du monde et de sa femme (Pour celles et ceux qui ont vu la série Sous le soleil, il jouait le rôle du docteur Alain Dulac). Il nous entraîne avec rires et délices dans une descente aux enfers qui le poussera à mimer un faux coming-out, déguisé en travesti, plus vrai que nature.
Face à lui, Philippe Bardy, l’auteur du piège, fraîchement nommé à Matignon. Imposant et parfaitement crédible en politicien, même quand il se retrouve en caleçon ! Entre les deux rivaux bien sûr, une femme – triangle mari, femme et amant- une Nathalie Marquay-Pernaut, co-autrice très inspirée (on sent le vécu, elle sait plus que quiconque combien les rumeurs peuvent meurtrir) tire les ficelles afin de sortir son époux du traquenard; sa plastique est superbement mise en valeur par des tenues glamour au fil des actes.
Et puis tout au long de la comédie, éclats de rire garantis avec les interventions solaires de la domestique, une Gladys Cohen hallucinante d’humour pied-noir, aux accents de la regrettée Lucette Sahuquet, ex-complice de Robert Castel.
Cerise sur le gâteau, la présence d’un conseiller politique perfide et obséquieux comme il en existe dans de nombreux ministères, un irrésistible lèche-bottes campé par Eric le Roch, tourbillonnant entre les personnages, la voix haut perchée, un zébulon à mi-chemin entre de Funès et Daniel Prévost.
Une mise en scène efficace signée Eric Civanyan, un humour efficace, corrosif et sans prétention. Un bon début de soirée en perspective !