Il faut donc que vous fassiez un rêve

Cette nuit-là, il a décidé de forcer le sommeil. Car il veut parvenir à faire le « rêve des rêves », celui qui explique tout. Trois musiciennes font cercle autour de lui et de leurs notes donnent corps à sa quête. L’insomniaque se met à retrouver les fragments éparpillés de sa vie semée aux quatre vents. Bribe après bribe de son Journal en miettes, poème après poème retrouvés en d’improbables endroits, il se fraie un passage vers l’enfance, affronte ses peurs et ses échecs, s’adresse à nous, à Dieu, et dessine peut-être un chemin vers la grâce.

Mara Dobresco a proposé à Volodia Serre de travailler à partir d’un corpus musical précis qu’elle associait au Journal en miettes de Ionesco et à un recueil de poèmes de Sorescu. S’est rapidement dessinée la figure d’un homme étrange, insomniaque, hanté par l’oubli et la volonté de partir sur les traces de l’enfance et des instants de grâce de l’existence. Denis Lavant s'est imposé comme l'interprète de cet homme blessé, à la recherche de la joie. Une partition est née dans laquelle les notes se font parfois récit et les mots deviennent musique.

Le spectacle Il faut donc que vous fassiez un rêve est référencé dans notre rubrique Pièces de théâtre.