Réalisation :
Cyril Aris
Principaux artistes :
Mounia Akl, Saleh Bakri, Nadia Charbel, Abla Khoury
Genre : Documentaire
Titre original : Dancing on the Edge of a Volcano
Nationalité : Liban, Allemagne
Langue de tournage : Arabe
Durée : 1h27
Année de production : 2023
Date de sortie (ou ressortie) : 25 septembre 2024
Distributeur : Les Films des deux rives
Présentation
Après l'explosion au port de Beyrouth du 4 août 2020, une équipe de tournage fait face à un dilemme : affronter le chaos et poursuivre le tournage de son film, ou l'abandonner face aux crises qui gagnent le pays. Danser sur un volcan met en évidence la résilience de l'équipe et raconte sa lutte pour continuer à faire du cinéma au milieu d'une ville dévastée.
Peu de temps après l'explosion qui a frappé Beyrouth le 4 août 2020, Cyril Aris a pris sa caméra et a commencé à filmer. « Au milieu de tout ce chaos insupportable et incompréhensible, prendre ma caméra n’était qu’une simple tentative de donner un peu de sens à tout cela... Pour une région empêtrée dans des conflits politiques et économiques difficiles, l’art a toujours été considéré comme un luxe. Non seulement par la plupart des gouvernements arabes, mais aussi par la population générale. Ainsi, lorsque l’explosion s’est produite, il était inévitable de me demander si ce que nous faisions avait un impact, un sens », explique le cinéaste libanais.
Danser sur un volcan : la distribution
Réalisation : Cyril Aris
Casting : Mounia Akl, Saleh Bakri, Nadia Charbel, Abla Khoury, Nadine Labaki, Geana Restom, Seana Restom, Joe Saade, Myriam Sassine, Georges Schoucair
Distribution technique : Cyril Aris (texte), Anthony Sahyoun (musique), Cyril Aris (direction artistique), Joe Saade (direction artistique)
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Saleh Bakri dans Le Bleu du caftan (2022) et Alam (2022).
Derniers avis sur le film : Danser sur un volcan
Avis publié par Patrick le 1er octobre 2024
C'est un documentaire qui tombe à pic compte tenu des développements actuels de la crise au Proche-Orient. En effet, Danser sur un volcan met en lumière les doutes et les questions d'une réalisatrice accompagnée de son équipe (productrice, monteur, chef-opérateur) à poursuivre le tournage d'un film, alors que l'explosion du port de Beyrouth vient d'avoir lieu.
On comprend vite que l'objet du projet dépasse le cadre particulier dans lequel il pourrait s'installer pour dresser un état plus général de la situation au Liban depuis plusieurs années, ruiné et anéanti par la corruption et l'incompétence de ses dirigeants.
Loin de la résignation ou de l'abattement, Mounia Akl, autrice de Costa Brava Lebanon, fait preuve d'une énergie et d'une force incroyables, poussée par la solidarité de son entourage et portée par l'amour de son pays. On y entend souvent l'humour noir du désespoir tandis que les coupures d'électricité se multiplient ainsi que les soucis financiers. L'art devient ici une raison de survivre et d'espérer, mais aussi le motif à accomplir et à mener un projet jusqu'à son terme comme preuve ultime d'une existence mise à mal. Une belle leçon de courage et de dignité à méditer.
1 avis sur Danser sur un volcan
Avis publié par Patrick le 1er octobre 2024
C'est un documentaire qui tombe à pic compte tenu des développements actuels de la crise au Proche-Orient. En effet, Danser sur un volcan met en lumière les doutes et les questions d'une réalisatrice accompagnée de son équipe (productrice, monteur, chef-opérateur) à poursuivre le tournage d'un film, alors que l'explosion du port de Beyrouth vient d'avoir lieu.
On comprend vite que l'objet du projet dépasse le cadre particulier dans lequel il pourrait s'installer pour dresser un état plus général de la situation au Liban depuis plusieurs années, ruiné et anéanti par la corruption et l'incompétence de ses dirigeants.
Loin de la résignation ou de l'abattement, Mounia Akl, autrice de Costa Brava Lebanon, fait preuve d'une énergie et d'une force incroyables, poussée par la solidarité de son entourage et portée par l'amour de son pays. On y entend souvent l'humour noir du désespoir tandis que les coupures d'électricité se multiplient ainsi que les soucis financiers. L'art devient ici une raison de survivre et d'espérer, mais aussi le motif à accomplir et à mener un projet jusqu'à son terme comme preuve ultime d'une existence mise à mal. Une belle leçon de courage et de dignité à méditer.
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