Réalisation :
Beatrice Minger, Christoph Schaub
Principaux artistes :
Natalie Radmall-Quirke, Axel Moustache, Charles Morillon, Vera Flück
Genre : Documentaire
Titre original : E.1027-Eileen Gray and the House by the Sea
Nationalité : Suisse
Langue de tournage : Anglais
Durée : 1h29
Année de production : 2024
Date de sortie (ou ressortie) : 13 novembre 2024
Distributeur : Dean Medias
Présentation
Un voyage cinématographique dans l'esprit d'Eileen Gray. La créatrice irlandaise construit un refuge sur la Côte d'Azur en 1929. Sa première maison est un chef-d'œuvre discret et avant-gardiste. Elle la nomme E.1027, mariage énigmatique de ses initiales et de celles de Jean Badovici, avec qui elle l'a construite. Le Corbusier, en découvrant la maison, est intrigué, obsédé. Il recouvre les murs de peintures murales et en publie des photos. Gray qualifie ces peintures de vandalisme et demande leur restitution. Il ignore ses souhaits et construit à la place son célèbre Cabanon directement derrière E.1027, qui domine encore aujourd'hui la narration du site. Une histoire sur le pouvoir de l'expression féminine et le désir des hommes de la contrôler.
À travers leur film, Beatrice Minger et Christoph Schaub veulent rendre hommage à l'architecte Eileen Gray à travers la villa de bord de mer E.1027, symbole de sa relation avec Jean Badovici mais aussi du conflit avec Le Corbusier. « Au cœur de ce film se trouve un conflit non résolu. J'ai ressenti un malaise autour de ce conflit, une indignation, que je n'arrivais pas à rationaliser. J'y ai vu un point de départ intéressant pour un film », explique Béatrice Minger.
E.1027, Eileen Gray et la maison en bord de mer : la distribution
Réalisation : Beatrice Minger, Christoph Schaub
Casting : Natalie Radmall-Quirke (Eileen Gray), Axel Moustache (Jean Badovici), Charles Morillon (Le Corbusier), Vera Flück (Louise)
Distribution technique : Beatrice Minger (texte), Beatrice Minger (scénario), Peter Scherer (musique), Ramon Giger (direction artistique)
Avant E.1027, Eileen Gray et la maison en bord de mer, Christoph Schaub a réalisé Amour secret en 2001.
La musique a été composée par Peter Scherer, qui avait composé auparavant la bande son des films #Female Pleasure en 2018 et Des abeilles et des hommes en 2012.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Axel Moustache dans R.M.N. (2022).
Derniers avis sur le film : E.1027, Eileen Gray et la maison en bord de mer
Avis publié par Patrick le 14 novembre 2024
Un documentaire qui s’intéresse à l’architecture, et plus précisément au travail d’une architecte Eileen Gray d’origine irlandaise qui construisit en 1929 sur la Côte d’Azur en collaboration avec un compagnon alibi Jean Badovici (puisqu’elle vivait des liaisons avec des femmes, notamment avec la chanteuse Damia) une maison avant-gardiste, ça éveille forcément la curiosité. Quand en plus le projet prend l’allure à la fois d’une pièce de théâtre et d’une installation d’art contemporain, celle-là est encore décuplée. Le résultat est brillant, cérébral et ludique jusqu’à l’irruption d’un troisième personnage : Le Corbusier, intrigué par la maison (E.1027) qu’il va tant jalouser qu’il finit par recouvrir les murs blancs de ses propres fresques et peintures - ce qui entraînera une grande confusion sur la paternité de la maison qui connaîtra un destin contrasté. Après son délabrement (propriétaires successifs jusqu’à être squattée), elle sera finalement réhabilitée. Interviewée à la fin du film, presque centenaire, Eileen Gray ne paraît éprouver aucun ressentiment vis-à-vis du carnassier et opportuniste architecte star.
1 avis sur E.1027, Eileen Gray et la maison en bord de mer
Avis publié par Patrick le 14 novembre 2024
Un documentaire qui s’intéresse à l’architecture, et plus précisément au travail d’une architecte Eileen Gray d’origine irlandaise qui construisit en 1929 sur la Côte d’Azur en collaboration avec un compagnon alibi Jean Badovici (puisqu’elle vivait des liaisons avec des femmes, notamment avec la chanteuse Damia) une maison avant-gardiste, ça éveille forcément la curiosité. Quand en plus le projet prend l’allure à la fois d’une pièce de théâtre et d’une installation d’art contemporain, celle-là est encore décuplée. Le résultat est brillant, cérébral et ludique jusqu’à l’irruption d’un troisième personnage : Le Corbusier, intrigué par la maison (E.1027) qu’il va tant jalouser qu’il finit par recouvrir les murs blancs de ses propres fresques et peintures - ce qui entraînera une grande confusion sur la paternité de la maison qui connaîtra un destin contrasté. Après son délabrement (propriétaires successifs jusqu’à être squattée), elle sera finalement réhabilitée. Interviewée à la fin du film, presque centenaire, Eileen Gray ne paraît éprouver aucun ressentiment vis-à-vis du carnassier et opportuniste architecte star.
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